Salon du livre St Maur en Poche, 2010

Posté le 13. Juin, 2010

Bravo au salon du livre Saint-Maur en Poche pour sa seconde édition, parfaitement orchestrée malgré des aléas météorologiques aussi soudains que catastrophiques, ayant noyé, quelques heures avant son ouverture, une grosse partie des ouvrages mis en place…
Ca n’a ni freiné la bonne humeur de l’équipe, ni bridé l’enthousiasme des auteurs présents, ni empêché les lecteurs de venir en très, très grand nombre…

Voici d’ailleurs un cliché de mes lecteurs à moi, que je remercie tout particulièrement…
(ça se voit, que j’ai pas un grand angle ?)

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Ce furent, comme d’habitude, de belles rencontres ou de chouettes retrouvailles, avec mes lecteurs préférés…

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(crédit photo : Librairie La Griffe Noire)

…mais aussi avec des copains auteurs comme notamment… Patrick Bauwen !!
Comme il fait très peu de salons (il couple l’écriture de ses thrillers avec un vrai métier (lui !) : celui de médecin urgentiste), on n’avait encore jamais eu l’occasion de se rencontrer pour de vrai. Eh ben ce fut un chassé-croisé toute la matinée : il passe me surprendre sur mon stand en compagnie de Franck Thilliez quand je ne suis pas encore arrivée, je déboule sur le sien quand il est parti déjeuner…
Notre destin sera-t-il de ne jamais pouvoir nous croiser ? L’humour et le thriller sont-il faits pour s’éviter à tout jamais, telles deux forces opposées ? Eh bien non !
De grands cris firent trembler les murs de toile lorsque nous nous sommes aperçus… après qu’il soit parvenu à s’extraire de la montagne de bonbons sous laquelle il était enseveli, et repousser les gâteaux faits maison qui envahissaient sa table de dédicace, lui permettant tout juste de signer ses livres recroquevillé sur ses genoux. (Il a un fan club génial de lecteurs déchainés qui semblent le préférer obèse !)
Il faut savoir que nous sommes deux fous furieux des programmes de télé réalité de M6, que nous commentons avec passion chacun sur nos profils facebook.

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(crédit photo : Librairie La Griffe Noire)

(Lui) – Agnèèès ! Ca me fait plaisir de te rencontrer, surtout après tout le mal que tu as dit sur Soan, mon favori de l’année dernière….
(Moi) – Soan qui ?
(Lui, faisant semblant de ne pas comprendre) – Soan, le gagnant de la Nouvelle Star. Le type qui l’a GAGNEE.
(Moi, mauvaise foi power) – Non, vraiment, je ne vois pas de qui tu veux parler… le seul Soan que je connaisse, je le mange sous forme de tofu dans ma soupe miso…
(Lui, agacé) – Tiens, d’ailleurs, puisque tu parles de mytho qui prétend savoir chanter alors qu’en fait non… tu sais que c’est à cause de toi que Ramon a éjecté Lussi, ma favorite de cette année…?
(Moi, agacée aussi) – Et en quoi suis-je responsable, je te prie ?
(Lui, énervé) – Maaaaais, arrête… c’est toi qui a parlé de la chaussette de Ramon sur ton profil, et juste après, comme par hasard, il y a eu une brusque explosion des sms de tes lectrices pour le soutenir….
(Moi, la moutarde me montant au nez) – Et alors, hein ? ET ALORS ? Tout le monde a bien le droit de porter ses chaussettes où il veut, que je sache !
(Lui, explosant) – Mais j’adorais Lussi !!!! A cause de toi, j’ai du me farcir Ramon chantant du Joe Dassin une semaine de plus… tout ça, c’est de ta faute !!

Fou de douleur, il repoussa sa chaise d’un geste brusque, et émit une sorte de cri primal à base de « Ouuuuuaaaaaaaaaahouuuuiiiiiiiiiiiii » en se jetant sur moi.
S’en suivit alors un combat sans pitié, une lutte sanglante à base de street-fight mélangé à de la boxe anglaise agrémentée de petites baffes.
Un photographe qui passait par là n’a pas réussi à saisir toute la violence de ce carnage inouï (à peine amorti par les matelas de bonbons de ses lecteurs contre lesquels nous nous projetions respectivement), vu la fulgurance de nos mouvements.
(J’ai fait kung-fu troisième langue au lycée, c’est peu dire si je sais me servir de mes mains.)

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(On m’a interdit de vous montrer la grimace que je fais sur cette photo, il semblerait qu’elle provoque de graves lésions oculaires chez ceux qui y sont exposés sans lunettes de protection indice 50.)

Finalement, et parce que, quand même, Patrick Bauwen est une crème d’homme d’une rare gentillesse, il a accepté de me laisser gagner (si), et nous nous sommes serré la main en promettant de nous réconcilier autour de la victoire de Luce mercredi prochain.

Agnes Abecassis et Patrick Bauwen

(Moi, m’éloignant en lui faisant un petit coucou) – Sauf si, par hasard, c’est François qui gagne…
(Lui, levant la tête du livre qu’il s’était remis à signer) – Comment ça, « si François gagne » ? Ah parce que tu comptes encore envoyer tes lectrices voter avec leurs hormones ?!
(Moi, revenant sur mes pas, les poings sur les hanches) – Aaaah, mais tu vas me dire que si Lussi vous manque tellement, à tes lecteurs et à toi, c’est pas à cause de son physique, peut-être ?!

Heureusement, Gérard Collard, le libraire de la Griffe Noire, est venu nous séparer parce qu’on recommençait à se tirer les cheveux.

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(Oui, je me suis changée entre temps. Je sors d’un combat dans la boue, je vous le rappelle.)

Et puis, j’ai croisé Jérôme Camut et Nathalie Hug.
Nous sommes allés prendre un café et papoter un coup dans le carré VIP, et tout allait bien jusqu’à ce qu’une serveuse affolée se précipite à notre table et fasse violemment gicler la tasse de Jérôme par terre en couinant hystériquement : « vous avez bu ce liquide ?? Est-ce que vous avez bu dans ce récipient ??? »
Jérôme, toujours froid, calme, et peu expressif (comme à son habitude) lui répond que oui, il a bu dans cette tasse, et il aurait même volontiers continué à boire si la tasse en question avait encore été dans sa main. Nathalie, sa compagne, comprend qu’il y a un problème et blêmit.
La serveuse hurle que la tasse, mal rincée, a contenu une substance toxique destinée à l’alimentation des guirlandes de fleurs en papier du salon ! C’est très grave ! Et sur ces mots, elle s’éloigne en courant chercher de l’aide.
Nathalie et moi, paniquées, nous tournons vers Jérôme, et constatons avec horreur les modifications des traits de sa figure… visiblement, il est déjà trop tard… on ne peut que regarder ses muscles faciaux qui vibrent, remuent…oh mon Dieu…qui…qui bougent…ses muscles bougent !! Il…non, c’est impossible…si, les commissures de ses lèvres s’étirent et montent lentement, inexorablement vers ses pommettes, sa peau se lézarde, ça craque de partout….il sourit…IL SOURIT !!! JEROME CAMUT SOURIT POUR LA PREMIERE FOIS DE SA VIE !!! C’est incroyable ! C’est inespéré ! C’est un miraaaaaacle !!!
Vite, je saisis mon appareil photo pour immortaliser cette scène, tandis que Nathalie, qui n’y croyait plus, pleure en hoquetant des larmes de bonheur….

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Mais très vite, l’effet s’estompe, et Jérôme retombe peu à peu dans la froide inexpressivité à laquelle l’a condamné son ADN.
Nathalie, encore émerveillée par le prodige auquel elle vient d’assister, me demande d’une petite voix pleine d’espoir si elle peut conserver le souvenir de ce moment magique, et je lui réponds que oui, bien sûr, je lui ferai un tirage papier de la photo, ça ne lui coutera que 499 euros parce que c’est une copine.
Elle me quitte, enchantée et ravie (j’aurais du lui demander plus), tandis que Jean Casel (l’autre big boss de la Griffe Noire) et Marie Hudelot (la jolie attaché de presse du salon) me guident doucement mais fermement jusqu’à mon stand pour aller signer, feignasse.

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Faut dire qu’il ont mis le paquet, pour la promo.
Je mets un petit moment à comprendre pourquoi les lecteurs veulent absolument me mettre des claques dans le dos et me raconter leur vie comme si j’étais leur copine.
Sylvie Navellou et Cécile Boyer-Runge, du Livre de Poche, pointent en gloussant les affiches dans mon dos…

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D’accord.
Ok, d’accord.
Mais avec tout ça……. on avait pas parlé d’une bonbon’s party devant le salon ???

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(Découvrez d’autres photos de St Maur en Poche : en cliquant ici !)

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Futuroscopexpress

Posté le 24. Mai, 2010

Les beaux jours sont revenus (on a failli attendre), c’était donc le prétexte idéal pour emmener mes nioutes passer une journée au Futuroscope de Poitiers.
Munie d’un sac contenant tout un nécessaire à pique-nique fabriqué de mes blanches mains, nous voila parties en train à la découverte de cet endroit que nous ne connaissions pas, telles les exploratrices d’un continent étranger filmées par les caméras d’une télé-réalité d’M6 (mon appareil photo)…

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…Déposées sur le lieu de notre périple, je réalise que mon sac est vachement lourd, pour vadrouiller toute la journée avec. Mais heureusement, l’image mentale des participants de Pekin Express accablés par leur sac à dos de 15 kgs allège ma peine.
Arrivées à l’ouverture, nous nous précipitons vers l’attraction phare « Arthur et les Minimoys » afin d’éviter la foule. Une longue route y mène, nous marchons vite, remontant ainsi la file des autres candidats… mais pas assez vite pour mes moustiques, qui virevoltent autour de moi telles une petite Cécilia et un petit Mathieu de base, et me poussent en m’appelant Luz (Luz est l’équatorienne avec ses cages de perruches qui doit ralentir les compétiteurs. C’est le handicap, quoi).
J’accélère le pas sous leurs encouragements  » Rapido ! Rapido ! Para nosotros ! La bandera roja ! » et leurs chuchotements « es el diablo ! »
Manque de pot, je ne peux pas avancer plus vite, je suis pliée de rire.
Une journée entière de marche sous un soleil de plomb, des décors désertiques (on n’est pas à Disneyland, ici), un manque flagrant d’affichage (impossible de fonctionner sans une carte), à peine plus d’un euro par jour (ça va, c’est pas la ruine) des attractions sympas (avec nioute ainée qui m’interdit de crier dans les simulateurs, et, à deux reprises, une femme qui me demandera, solidaire, à côté de son ado qui regarde ailleurs : « ah ? votre fille aussi à honte de vous ? »)… ce fut une aventure très réussie ! Mes filles ont adoré.
Et vous, vous y êtes déjà allé(e) ?
Sinon, quel autre endroit sympa recommanderiez-vous de faire, avec des gosses ?

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Mon interview de parent…

Posté le 28. Mar, 2010

A l’occasion de la parution de mon nouveau roman, « Soirée Sushi » aux éditions Calmann-Levy, le site Parent-solo.fr m’a interviewée…

parentsolo

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Blabla sur ma BD… et campagne de pub !

Posté le 09. Mar, 2010

Dans le « Marie-Claire » du mois d’avril, on parle des Carnets d’Agnès….

Article Marie-Claire

Et dans « Questions de femmes » aussi !

Article QUESTIONS DE FEMMES mars10

Pleine page de la campagne de pub, dans de nombreux magazines :

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Rome en photos (= Roman-photo, ah ! ah !)

Posté le 28. Fév, 2010

Deux ouvrages bouclés sans prendre un seul week-end de pause, pas de vacances depuis presque deux ans, un état émotionnel proche de l’Ohio, le tout enrobé d’une fatigue pourvoyeuse de maux récurrents, tous résumables par le corps médical via cette sentence : « il faut vous re-po-ser ! ».
Du coup, comme ça faisait des mois que je me trainais à l’état de ruine, je me suis dit que j’allais rendre visite à mes consoeurs, et aller les visiter, ces ruines…dans la ville où on marche le plus. Capito ?
Ni une ni deux, j’embarque mes nioutes, et nous voila parties pour Rome.

Munie d’une carte détaillée et d’une bonne paire de basket, je devrais pouvoir m’en sortir, non ?

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Non.
Heureusement, j’avais emmené avec moi mon GPS de poche (Grande Poulette Savante) la plus efficace création pour se réperer n’importe où une carte à la main que l’on puisse trouver sur le marché. (Et c’est moi qui l’ai faite.)
J’avais également entendu parler de cette amusante particularité italienne qui consiste à rouler à 130 km/h sur des routes limitées à 50, y compris en ville (j’exagère à peine).
Eh bien ce n’est pas une légende ! C’est dans ces moments là qu’on se félicite chaleureusement de ne jamais avoir passé son permis.
Sitôt la première journée passée, j’en ai fait des cauchemars !
Le concept de traverser une rue, à Rome, équivaut à celui de risquer sa vie. Les voitures ne s’arrêtent pas !
Pire, si vous posez un pied tremblotant sur la chaussée, elles le remarquent et elles accélèrent ! La solution ? Traverser « à la romaine ».
Un peu façon « Crocodile Dundee qui mate un buffle avec ses doigts » : vous avancez, sans courir, sans vous presser, et vous fixez les voitures qui viennent vers vous et qui, impressionnées par votre calme surhumain, ralentissent à votre niveau.
Et pour cela, heureusement, je m’étais munie d’un PPSF de poche (Petite Poulette aux Sourcils Froncés) (c’est moi qui l’ai faite aussi), qui gérait tout le boulot, avant de clamer victorieusement, sitôt que nous avions atteint le trottoir d’en face : « ça y est ! Je les ai regardés ! »
Sinon, il existe aussi une troisième méthode : se planquer derrière un romain en lui en le laissant prendre tous les risques (testé et approuvé par moi.)

Traverser, mais pour aller où, me direz-vous ?

Eh bien chez Dagnino (galleria Esedra, via Vittorio-Emanuele Orlando, 75), le meilleur pâtissier sicilien qui existe à Rome, et qui est à deux pas de notre hôtel.
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La preuve :
Voila, on a testé pour vous. On ne voudrait pas vous conseiller n’importe quoi non plus, hein.
Par où commencer ? Nous sommes à peine arrivées depuis quelques heures, et la nuit ne va pas tarder à tomber. On explore ? Allez, on explore.
On franchit le Tibre, on va se perdre dans le Trastevere, un quartier que nous n’avons pas particulièrement adoré. On ne saurait dire pourquoi. Même si, comme tout à Rome, l’endroit est d’une rare beauté.
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Oui, parlons-en, de la beauté de Rome. C’est une ville magnifique, un musée à ciel ouvert, où l’on découvre des trésors à chaque coin de rue, où l’on s’émerveille de mille détails quel que soit l’endroit où les yeux se posent. C’est un voyage dans le temps, et à toutes les époques mélangées. C’est juste sublime.
Et les romains, quand on fait l’effort de baragouiner quelques mots d’italien pour leur parler, sont polis et accueillants.
Choc des cultures pour la parisienne que je suis ! J’ai plus l’habitude de parler en souriant.
Nos premières pizza italiennes, nous les goûtons chez Popi-Popi (via delle Fratte di Trastevere, 45), un restaurant qui les fait avec une pâte ultra fine.
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Après une bonne nuit de sommeil, nous décidons d’aller à la fontaine de Trévi à pied. En chemin, selon le théorème disant qu’à Rome, il y a une merveille à découvrir à chaque coin de rue, nous tombons tout naturellement… sur le palais présidentiel.

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…et par voie de conséquence, deux rues plus loin, nous tombons nez à nez avec Giorgio Napolitano.
Qui est Giorgio Napolitano ?

Oh, rien d’autre que le Président de la République Italienne.
(A ne pas confondre avec Sylvio Berlusconi, qui lui est président du Conseil.)
Et qu’est-ce qu’il fait devant moi, il signore Napolitano ?
Il serre la pince à Gianni Alemanno, le maire de Rome !
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Ensuite, on est tous allés ensemble prendre un pot. Enfin, surtout mes filles et moi.

Non sans avoir jeté, auparavant, une pièce dans la sublimissime (au delà des mots) fontaine de Trévi, et l’avoir mitraillée de photos…
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Puis, on s’est dirigées vers la piazza Colonna.
Pour l’admirer ?
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Non. Juste parceque derrière, se trouve le meilleur glacier de Rome !
Que dis-je, de Rome ? d’Italie ! J’ai nommé : Giolitti. (Via degli Uffici del Vicario, 40)

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Leurs glaces sont crémeuses à tomber, à peine sucrées, sans colorant, et exhalent un goût si délicat et si prononcé, sublimant le parfum qu’elles continennent, qu’après les avoir goûtées, toutes les autres glaces auront la saveur d’un sunday du Macdo.
Et non, ils ne m’ont pas payée pour dire ça, ils ont même failli me lyncher pour avoir mis trois misérables secondes à choisir parmi leur cinquantaine de parfums différents.
(Fallait voir la foule déchainée ! Bande d’affamés !)
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Nous marchons ensuite jusqu’à la très élégante piazza Navona.

On ne dirait pas, comme ça, mais cette place fut il y a longtemps un ancien stade (le stade de Domitien), et les immeubles sont directement construits sur les gradins !
Ultra touristique, les fontaines y sont, comme d’habitude, particulièrement somptueuses.
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Hop ! Un saut au marché Campo di Fiori, situé juste à côté.

Super joli, plein de produits typiques et de tee-shirt de toutes les couleurs avec « I love Roma » dessus !
Il faut juste arriver à oublier que ce marché est situé sur une ancienne place d’executions publiques. Brr.
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….et on fonce retrouver Anne-Marie, de l’agence Visite Guidée de Rome pour trois heures d’explorations passionnantes de la Rome Antique.

Cette visite, je l’ai voulue pour nioute ainée, qui avait trois rêves : aller en Italie, visiter Rome, et voir le Colisée. Nioute minus avait aussi un petit rêve secret, que j’ai exaucé dans la foulée.
Grâce à Anne-Marie, on l’a découvert, ce Colisée, de la façon la plus complète, la plus instructive, et la plus intéressante qui soit ! Un vrai bonheur. (Anne-Marie est guide officiel de la ville de Rome, donc si vous allez là-bas et désirez découvrir l’histoire d’un site en particulier, n’hésitez pas à la contacter.)
Après le Colisée, elle nous a ensuite fait découvrir les Forums impériaux, le Capitole, le Palatin, le Sénat romain, le Forum de Trajan, l’Arc de Titus, et j’en passe… une mine d’informations ponctuée de dizaines d’anecdotes, et des milliards de photos prises, dont voici quelques unes.
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Impression étonnante de piétiner des trésors historiques…et pensée que, peut-être, ces sites devront être fermés dans quelques années pour leur conservation. Comme le furent les grottes de Lascaux. Sentiment intense d’être peut-être une des dernières à fouler ces chemins…

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A peine avons-nous quitté notre guide, que nous décidons de terminer la journée par une visite des Musei Capitolini.

Hop ! Après avoir fait quelques pas à l’intérieur, nous tombons nez à nez sur l’emblême de la ville : La louve romaine nourrissant Romulus et Remus !
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Au fait, je ne vous ai pas parlé des italiens ?

Aaaah, les italiens ! Qu’est-ce qu’ils sont mignons ! En plus c’est dingue, ça, impossible de faire deux pas sans se faire draguer.
D’ailleurs, même moi je m’y suis mise. J’ai dragué un peu. Oh, pas beaucoup, juste une fois, pour voir si mon bon vieux pouvoir de séduction n’était pas trop périmé.
J’ai croisé ce beau frisé, là, avec ses yeux verts, et j’ai testé.
Mais cet idiot est resté de marbre.
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(Sous-titrage de nioute ainée : « Maman essayant d’embrasser un moche. »)

Sitôt sorties du musée, on trouve les impressionnantes statues de Castor et Pollux, représentés plus grands que leurs chevaux.
(A moins qu’ils n’aient eu un goût prononcé pour les poneys, allez savoir…)
Ils surmontent la Cordonata, un escalier qui a été conçu par Michel-Ange.
« Et avec tout ça », souligne nioute minus, « ils n’ont même pas été capables de se payer un slip ! »
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Ensuite, on s’est un peu perdues.

Et, à force de marcher, à un coin de rue, on est tombées sur… ça !
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La Bocca della Verità.
Comment on est trop rentrées en courant, tellement on a flippé !

Le lendemain, après une visite dans le quartier del Guetto, de la Grande Synagoga di Roma et de son musée, que je n’ai pas pu prendre en photo mesures de sécurité oblige, nous découvrons la fontana delle Tartarughe (la fontaine des tortues.) Une fontaine sublime de plus, surtout pour moi qui adore les tortues.

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Ah ! Il faut que je vous parle d’une découverte culinaire qui frôle le délice absolu.

Ce sont les carciofo alla giuda (les artichauts à la juive).
Le meilleur endroit où les manger, c’est chez Piperno (monte dei Cenci, 9).
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L’artichaut, c’est l’espèce de soleil, là, sur la gauche. Il est délicatement frit, et on détache ses pétales uns à un pour les grignoter. C’est succulent.

Au dessus, ce sont des fiori di zucca (des fleurs de courgette farcies de mozarella et d’anchois.)
Voila exactement ce qu’il faudra que j’apprenne à faire, le jour où je me déciderai à dire adieu à mon ami Picard !

Comme c’était un peu loin, on s’est dit qu’ensuite, pour aller à la piazza di Spagna, on irait à cheval.

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Et c’est ce qu’on a fait. Mais arrivées là-bas, l’horreur…. la place est entièrement envahie de supporters écossais tout verts qui hurlent des chansons guerrières en levant les bras et en essayant de faire peur aux supporters italiens face à eux qui hurlent des chansons guerrières en retour.

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Spectacle surréaliste. Et impossible de savoir si les écossais sont nus sous leur jupe. (J’ai demandé à la fille qui accompagnait l’un d’entre eux, mais elle m’a juré qu’elle ne le savait pas. Ca devait être sa soeur.)

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J’aurais adoré regarder le match dans un café, et encourager l’équipe ayant les joueurs les plus mignons, mais nous étions dans l’avion du retour au moment où il se déroulait.

Dommage, comme l’Italie a gagné, il a du y avoir une ambiance de liesse dans les rues de Rome !

Alors, nous sommes parties visiter le Panthéon…

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Ce jour là il faisait beau, mais il parait que lorsqu’il pleut, il pleut aussi à l’intérieur, par l’oculus central !

Notre dernière journée sur place fut consacrée à la visite des musées du Vatican, que nous avons effectuée au pas de charge, craignant de ne pas avoir le temps de tout voir.

Du coup, on a trié et sélectionné exactement ce qui nous intéressait. Sauf qu’en réalité… les musées se suivent, et on doit tous les faire !
Certains ont été pour nous plus impressionnants que d’autres. Par exemple : la galleria delle Carte geografiche (galerie des cartes géaographiques) (oui, je me la pète un peu en italien, et alors ?) 🙂 absolument magnifique, les Stanze di Raffaello (les chambre de Raphaël), aux murs couverts de fresques, jusqu’à…la Capella Sistina (la chapelle Sixtine !).
Un peu déconcertante au début (après de telles magnificiences, de telles débauches de dorures, l’endroit, pas éclairé et bondé de monde, surprend au premier abord), puis on observe, on prend une photo en cachette sans flash (chuuut, c’est interdit !), et l’éblouissement nous saisi.
Grandiose. C’est juste grandiose.
Et encore plus grandiose d’imaginer Michel-Ange peindre pendant presque trois ans ces fresques du haut de ses vingt mètres d’échaffaudages !
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On finit par faire un tour à la pinacothèque, une splendide collection de peintures que l’on découvre avec son Audioguide vissé à l’oreille, puis on file par les escaliers de Bramante (oeuvre de 1932, réalisée par Giuseppe Momo) direction l’incontournable place St Pierre….

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…que voici :

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Et comme on a adoré tout ce qu’on vient de voir, le temps d’un rafraichissement au Café Doria (via della Gatta, 1), où le patron nous reçoit avec une rare gentillesse (je le répète : j’ai plus l’habitude, à Paris !)…

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…on décide de terminer la journée par une expo absolument somptueuse del Caravaggio (Le Caravage) (bouh, que c’est moche dit en français !) qui nous fait toutes les trois tomber en pâmoison absolue. D’ailleurs, nioute minus et moi décidons que Caravaggio est désormais notre peintre préféré.

L’expo, qui a commencé le 20 février, se termine le 13 juin 2010, et se déroule à la Scuderie del Quirinale (via 24 maggio, 16)
A voir absolument si vous êtes dans le coin !
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Sur le chemin du retour, dans l’aéroport, la commerciale d’un stand bancaire tente de me vendre une carte de crédit. Elle m’en explique le fonctionnement, et quand je lui répond en français, elle s’excuse : « désolée, je vous avais prise pour une italienne ! Cette carte est réservée aux italiens… »

J’ai failli l’embrasser.
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