Lire à Limoges 2011. Aaaall byyy myyyselffff….

Posté le 04. Avr, 2011

D’un côté, j’étais super contente, et d’un autre côté, j’étais pas super contente.
J’étais super contente parce que le salon du livre de Limoges, il est juste dans le top five de mes salons préférés.
Voire même dans mon top two.
Voire même, allez, cessons de tourner autour du pot, c’est carrément mon salon préféré.
Les lecteurs y sont d’une fidélité quasi surnaturelle (près de 80% des gens venus acheter le Théorème m’ont confié qu’ils avaient déjà lu tous mes autres !), les auteurs sont divinement accueillis et super bien pris en charge, il y a une grosse médiatisation autour de l’évènement, bref, c’est topissime. Seulement cette année, le salon n’a eu qu’un seul défaut…
Ma bande n’était pas là.
Mais si, ma bande, vous savez… la bande de folasses avec qui ont se fait des batailles de boulettes de pain à table, avec qui on rivalise de poses glamour et classes, bref, ma classe de nature à moi.
Cette année, elles étaient toutes invitées à un salon à Châteauroux auquel je ne suis pas allée, accro de Limoges que je suis.
Ceci étant, il y avait tout de même Eric, mon adorable attaché de presse, qui était de la partie. Et aussi Anissa, qui n’est plus mon attachée de presse mais qui est adorable quand même, et puis Irène Frain, qui elle non plus n’est pas mon attachée de presse, mais ça, vous le saviez déjà.

irenanissa
(Cheese, les filles !)

Au début, sérieuse, j’ai signé un coup.
Et puis au bout d’un moment, comme les boulettes de mie de pain commençaient à me manquer, je suis allé fureter. J’ai vu des rideaux, qui cachaient des coulisses, ça a titillé ma curiosité et fatalement, j’ai tiré les rideaux et je suis entrée. Et devinez sur qui je suis tombée ? Sur Christophe Zirnelt, l’animateur de plein d’émissions sur France 3. Il était en train de remettre  ses cheveux à leur place.

chris2
– Qu’est-ce que tu fais Christooooophe ? (je lui demande avec ma voix de petite fille qui s’ennuie sans ses copines.)
– Tu vois bien, gamine. Je me prépare, pour plaire à mon public.
– Tututut ! C’est pas du tout comme ça qu’il faut faire. Passe moi ton pinceau, la maquilleuse a oublié plein d’endroits. Regarde.

Agnes Abecassis et Christophe Zirnhelt

– Là, elle a oublié de te faire les globes occulaires. Bouge pas, j’y vais…
– Doucement, hou, doooucement le blanc de l’oeil…
– Et là, tu vois, elle a complètement zappé l’intérieur de l’oreille. Attends, je te le fais…
– Doucement, hooou, doooooucement….
– Et là, tu vois, je trouve qu’il faudrait que….
– Non, pas là, non.

Je l’ai même accompagné sur son plateau, pour vérifier que son fard à blanc d’oeil tenait bien. Et comme il est gentil, Christophe, il m’a dédié son émission :

chrispointe
– Cette émission, bébé, je la fais pour TOI !
(Johnny, sort de son corps !)

Je retourne donc à ma place, tranquille. Quand tout à coup… il se passe un truc drôle ! C’est terrible, ce genre de chose, ça ne prévient pas. L’éclat de rire vous tombe dessus, paf, sans que vous vous y attendiez. Alors là, je n’ai aucune idée de ce qui nous faisait rire, Erwan Chuberre et moi. Rapport à ma mémoire de poisson rouge…

erwan

…mais ça avait l’air de nous cerner. C’est dans ces moments là qu’on se dit que les éclats de rire avec sa bande, mine de rien, y’a que ça de vrai. Avec une bande, au moins, on se connait par coeur, on peut pas se planter, on rigole toujours dans la même direction…
(Soupir.)

livres

Petite balade au clair de Limoges (sous la tente, quoi), car il faut lire, les gars, il faut lire ! Souvenez de vous de vos premières lectures… hein ? Ca vous donne pas envie d’embrayer sur des trucs plus récents ?

fini
(Non mais là, le salon est fermé. Il faut partir, maintenant. Ca suffit monsieur, laissez les auteurs rentrer chez eux, un peu, ho.)

Le soir, comme d’habitude, les auteurs dinent à la cantine des auteurs. Très classiquement, on se réunit autour d’une table, on se serre mutuellement à boire, on compare nos ventes, les autres sont dégoutés, personne ne veut me lancer de boulettes de mie de pain pour la peine, bref, on s’amuse bien.

fine1
(Ici, de gauche à droite : l’écrivain Xavier Milan, l’animateur Christophe, mon Eric à moi (celui qui s’occupe de ma presse). Une chouette soirée qui s’annonce !)

Soudain, c’est le drame. Quelqu’un pose la question à laquelle absolument PERSONNE ne s’attendait, la question qui va faire basculer la soirée en une fuite éperdue vers une autre table : « et sinon, qu’est-ce qu’il y a au menu ce soir ? ».

fine2
(Cette photo a été prise au moment précis où j’ai répondu : « excusez-moi mais… je n’ai pas très bien compris votre réponse. Vous pouvez répéter ? »)

On m’a répété le menu d’une voix lugubre, et à nouveau, j’ai cru ne pas avoir bien entendu. La suite, je ne l’ai comprise que lorsque les trois compères m’ont révélé qu’ils avaient fait parti d’un groupe, dans leur jeunesse. Un groupe que j’écoutais, pourtant, et dont le nom aurait forcément du m’alerter, puisque c’était les….

fineyoungcanibals

…Fine young cannibals !!!!!!

Du coup, vous pensez bien, j’ai du fuir.
Fuir au loin, à toutes jambes, juste à la table d’à côté, pour y trouver refuge auprès de Lionel, un type super gentil qui fait partie du staff, et qui m’avait prise en photo l’année dernière allongée dans les escaliers avec un comédien de télévision. (C’est bien moi qui vient d’écrire cette phrase, là ?)

lionel

Pas sûre que Lionel puisse me défendre contre les boulimiques d’en face, car je le vois s’envoyer des pilules d’Advil au rythme où on avale des M&M’s. Le pauvre me fait la conversation en essayant de retenir nonchalamment tous les germes de la monstrueuse rhinopharyngite qui est en train de le terrasser sous mes yeux. Bienveillante, je décide de l’aider en dégainant la trousse de premier secours que je trimballe en permanence dans mon sac de grande psychotique, et qui comporte tous les outils pour réaliser une transplantation rénale au débotté.  (Quelqu’un à table a fait la réflexion que j’ai réellement assez de pansements dans ma trousse pour recouvrir un corps entier. C’est pas faux.)

Le lendemain, qui je croise dans le hall de mon hôtel ? Hein ? Qui ?
Des femmes. (C’est terrible, quand même, ce salon où il n’y a quasiment que des mecs. (Ah ! Ah ! Bien fait, ma bande. Vous n’aviez qu’à venir !))
Ces femmes sont les auteurs de la série Oksa Pollock, que nioute ainée a-do-re.

oksa

Douces et hyper accessibles, une jolie rencontre.

Allez, hop ! On va signer. J’attache mes cheveux, et… au boulot.

Agnes Abecassis (2)

(merci Eric, j’aime bien cette photo) :o)

La journée s’achève, c’était trop sympa.
Je file prendre mon train, et exceptionnellement, je le prends une heure avant tous les autres auteurs. Je voyage seule, donc.
Trois heures et demi de train, ça va être long… alors je m’achète un bouquin, et une fois installée dans mon wagon, je me mets à l’aise.
Après tout, je peux, vu que je ne vais recroiser personne. Je m’octroie donc le luxe inédit chez moi de faire gicler mes lentilles jetables, et de chausser mes lunettes en public.
Aaaah…. j’allonge mes jambes, je me détends, les gares défilent, et soudain, je percute.
Ils viennent pas d’annoncer « gare de Chateauroux », là ?
Nooon, il est un peu tôt, ce serait quand même incroyable, si…. allez, je tente.
Un coup de fil à ma bande.
« Vous êtes où, là ? »
« Ben là, on monte dans le train pour Paris, et toi ? »
« Ben moi… JE SUIS DEDANS !!! » (…et j’ai mes lunettes sur le nez, gloups !)
Après, c’est comme dans un film : la fille qui court vers son bien-aimé, elle sait qu’il est là, qu’il lui tend les bras, elle court (bordel, j’étais wagon 12, et elles wagon 1 !!), elle court, elle court, elle commence à croiser des auteurs, qui tous la reconnaissent (malgré ses lunettes !)
« Toi ici ?! »
« mais Agnès, on t’a pas vue, t’étais là ?! »
« Agnès ! Oh mon Dieu c’est un miracle, nous sommes sauvés !! »
Elle s’arrête papoter un coup, parce que bon, le wagon 1 c’est loin.

helostefpat
(Héloïse Lièvre, Stéphanie Hochet, et Patrick Goujon. Une n’est pas publiée en livres, l’autre est publiée mais pas chez Gallimard, et le dernier est publié chez Gallimard. Saurez-vous, d’après la honte qu’exprime leur visage, reconnaitre qui est qui ?)
(Cette blague m’a fait me marrer toute seule pendant tout le chemin du retour.)

Quand soudain……………………………………………………

mabande

MA BANDE A MOI !!!!!!!! (Enfin, deux de ma bande, quoi.)
(Fais pas genre, Alonso, en vrai tu t’es écroulée dans mes bras éperdue de bonheur. Et toi, Dyens, on la refait. Je veux un peu plus d’enthousiasme dans le regard !)
(Et non monsieur, on ne touche pas.)

10

Soufflez une réaction

On démontre le Théorème de Cupidon sur le net :

Posté le 27. Mar, 2011

Sur Parutions.com :

parutions

Sur Critica :

critica

Sur Jewpop :

jewpop

Sur le site d’Isabelle Alonso :

isa

Sur le site Plume Libre :

plume libre

Sur le blog Decipherium :

deci

Sur le blog Le célibat ne passera pas par moi :

celibat

Sur le blog Ma-librairie-virtuelle :

malibrairie

Sur le blog Totally brune :

totally

1

Soufflez une réaction

Le Théorème de Cupidon sort aujourd’hui !!!!!

Posté le 08. Mar, 2011

…et c’est la formule idéale pour résoudre vos problèmes de lecture : a new book, plein d’humour et d’amour ! Les libraires vont commencer à ouvrir tout doucement leurs cartons….

theodecu

…et à le mettre en place.
J’espère que vous l’aimerez autant que moi je me suis régalée à l’écrire !

Good reading, people !

18

Soufflez une réaction

Londres time no see…

Posté le 19. Fév, 2011

Ouais, ça pour faire un bail, ça fait un bail. Quinze ans, très exactement.
Quinze ans  que je n’avais pas mis les pieds à Londres ! Je me souviens, la dernière fois, c’était après la déception d’un test de grossesse négatif. L’ex m’avait organisé un week-end chez les british pour me changer les idées. J’ignorais que le test s’était trompé, et que je portais en réalité une petite passagère clandestine.
Cette fois, c’est avec deux passagères pas clandestines du tout que j’ai décidé d’aller célébrer la fin d’écriture du Théorème, en m’accordant une pause hautement nécessaire.
Direction l’Eurostar. Deux heures et demie plus tard et la constatation par nioute minus qu’effectivement, le tunnel sous la Manche n’est pas transparent et ne nous permet pas de voir de poissons, arrivée à la gare de St Pancras.

GarestPancras

Tout est beau ! Tout est grand ! Tout est propre ! (Oui, bon, je sors de chez moi une fois tous les quinze ans, et ça commence à se voir.)
On attaque par un petit tour chez Harrods (87-135 Brompton Rd, SW1), histoire d’éblouir les minus avec ses rayons aux décorations somptueuses et à l’opulence délirante.
Il y a plusieurs entrées dans ce grand magasin, un monument dont la devise est « Omnia, omnibus, ubique » (« tout, pour tout le monde, de partout »). Il parait qu’Hitchcock y commandait ses harengs qu’il se faisait livrer à Hollywood, que la dépouille de Freud a été embaumée par le service funéraire de l’établissement, et que jusqu’en 1976, on pouvait même y acheter des ceintures de chasteté !
Et donc nous, sans le faire exprès, on passe par l’entrée… des bonbons. Oh, misère.
Hystérie dans la salle, impossible de tenir les nioutes qui s’apprêtent à plonger la tête la première dans les Jelly Beans. C’est la fête à la carie.

bonbonssweets

Stratégie-stratégie, je leur propose, avant d’acheter quoi que ce soit, de jeter d’abord un coup d’oeil au rayon « animaux », dont j’ai entendu beaucoup de bien niveau schtarbitude prononcée.
Eh ben je n’imaginais pas à quel point.
Du lit à baldaquin aux fringues griffées (c’est une image) haute-couture, en passant par le pack de bières pour toutous, le collier incrusté de diamants ou les donuts de Médor, tout n’est qu’émerveillement, éclats de rire voire consternation.

toupourtoutou

Un petit tour au rayon jouets, où pendant que les nioutes constatent à quel point elles ont grandi et fuient le rayon Barbie, je m’offre un tête à tête avec un joli panda.

pandaagn

nounoursagn
(Oui, bon, l’uniforme, hein…)

Puis on prend l’escalator (qui est le premier à avoir été installé en Europe) pour une balade à travers les rayons traiteurs, qui rivalisent d’une exquise décoration Art Nouveau.

deco

Impossible de ne pas tester un cupcake (le premier de ma life !).
Verdict : pas pour moi, c’est trop écœurant. (Ben oui, on peut être parisienne et n’aimer ni les cupcakes ni les macarons, la preuve.) Comme il est l’heure de déjeuner, je me rabats sur une pie à la viande, à la tomate et aux oignons, sublime.

cupcakespies

Ensuite, hop, direction le Natural History Museum (Cromwell Rd, SW7), à deux pas.
L’avantage, quand on parcours Londres avec ses gosses, c’est que la plupart des musées sont gratuits ! Dingue, surtout quand on constate la qualité incroyable des musées en question.

mushisnatu

Dès l’entrée, on est accueillis par un immense squelette de diplodocus, qui mate les gens de haut depuis plus d’un siècle. (Oui, je sais, j’ai mis une photo de tricératops, mais c’est parce qu’il était plus…hum… à ma taille, disons.) Ensuite, on se perd littéralement dans un labyrinthe de connaissances sur le monde animal, classé par sections (les dinosaures, la biologie humaine, les oiseaux, les insectes, etc…) Passionnant.

Tout près-tout près, se trouve le Science Museum (Exhibition Rd, SW72DD).
Carrément bluffant, c’est un musée qui couvre la plupart des activités scientifiques, technologiques et médicales, des années 1750 aux années… 3000 !

scimus

En vrac : on croise la première locomotive à vapeur, des avions tous droits sortis du film « Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines » (certains avaient carrément des pédales !), la (vraie) capsule Apollo 10 (celle juste avant Apollon 11, la mission où les gars ont marché sur la lune) qui avait un équipage à l’intérieur (flippantissime de sobriété, cet intérieur, dire que les mecs ont tourné autour de la lune avec CA ! (voir photo)), le premier scanner cérébral datant de 1971, qui ressemble à une machine à laver la tête, Cray, le premier super-ordinateur datant de 1976, le pendule de Foucault, et même un accélérateur de particules au sélénium. (Bougez pas, je demande à Sheldon à quoi ça sert)…

Le soir, balade dans London by night… on remonte le long de la Tamise en marchant, depuis Tower Bridge jusqu’à Big Ben. Le London Eye est illuminé. Les rues sont pleines de promeneurs qui se baladent bras dessus, bras dessous. L’air est frais, l’ambiance est euphorique.
Londres est une ville belle à couper le souffle.

lonbyni

Le lendemain matin, testage d’un vrai petit-déjeuner à l’anglaise. Je tombe sur une adresse géniale : The breakfast Club, à Soho (33, d’Arblay St, W18EU). Le meilleur p’tit dej que nous ayons fait à Londres, et de loin. (Si vous avez vous aussi des adresses ou des bons plans sur cette ville, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires !). Un petit dej copieux, varié, des smoothies ultra-frais, bref, une tuerie.

breakfastclub

Hop, la photo d’un taxi Londonien, d’une cabine téléphonique, et les fameux « bobbies », les policiers londoniens… on en croise à chaque coin de rue. Certaines cabines possèdent encore un téléphone à l’intérieur, d’autres non, mais la ville les garde même vides pour le décor, ça fait plaisir aux touristes. Mention spéciale à l’aménagement des taxis, les fameux « black cabs » (plus seulement noirs, mais parfois magnifiquement colorés), totalement accessibles aux fauteuils roulants. Quant aux policiers, il y en a partout. Il faut voir les voitures de flics débouler à 100 à l’heure en pleine ville, avec des sirènes qui rappellent le son que fait une soucoupe volante en train d’attérir dans un film de SF…

cliche

Aaaah, le St James’ park. Alors là, un immense merci à mon ami Nelson Montfort (pas « le vrai », l’autre !) 🙂 pour m’avoir si bien donné envie de revoir Londres, pour m’avoir briefée avant mon départ sur les trucs à voir absolument, et en particulier pour m’avoir parlé de cet endroit magique. C’est le plus vieux parc royal de Londres. Le coup des centaines d’écureuils qui batifolent un peu partout, je ne l’aurais jamais trouvé toute seule.

st james park

Avec les nioutes, on s’est amusées à « tauréer les écureuils ». Le principe ? Exactement l’inverse de la tauromachie traditionnelle. Là où certains plantent des taureaux en évitant de se faire toucher, nous on nourrissait les écureuils en les invitant à grimper sur notre jambe. Un pur délice.

toreation decureuils

Je l’avoue, aucun écureuil n’a grimpé sur ma jambe à moi. Non.
A la place, y’en a juste un qui m’a menacée d’une prise de karaté pour récupérer plus virilement son bout de gâteau.
Sale bête, va.

ecureuilmoi

Du coup, je me suis rabattue sur les oies. Moins charismatiques, certes, mais aussi moins susceptibles de me mettre un mawashi-geri dans la tronche.
Vu qu’elles n’ont pas de bras.

oies

Un petit tour par Buckingham Palace, inévitable.
On assiste à la relève de la garde, pour faire plaisir aux minus.

Buckingham

J’ai appris plus tard que lorsque le pavillon flotte sur le château de Buckingham, ça veux dire que la reine est dans ses appartements.
Je ne comprends pas, puisqu’en réalité j’étais devant la grille. 🙂
C’est pas tout, ça, mais il est temps de shoppinguer un peu. Ou au moins de lécher les vitrines. Et la première que j’ai voulu enduire de ma bave, fut celle de mon amour, mon chéri, mon tendre, mon « oh darling tu m’as tellement manqué »… « Marks & Spencer » !!

MetS

– Oh, Marks, je suis si contente de te revoir ! J’ai tellement pensé à toi depuis que tu as quitté la France, en 2001. Je ne sais même pas par où commencer… tu t’es coupé le nom ? Ca te va bien. Ca fait… plus jeune…
– Oui. Désormais, appelle moi M&S.
– Comment va ta lingerie rigolote, tes coffrets de produits parfumés ?
– C’est fini, tout ça…
– Tes pyjamas en satin, alors, tu en as toujours ? Attends, je file voir…
– Non plus, j’ai fait de la place pour les gaines. Et les chemises de nuit en coton moches, aussi.
– Ah… bon. Je suis un peu déçue, mais tu as toujours tes apple-pies vendues par boites de six ? Je cours au rayon alim…
– Pas la peine. Ca aussi j’ai arrêté.
– Oh… dans ce cas je préfère partir sans rien acheter. Tu es si… différent, maintenant.
– Mais attends ! Où vas-tu ? …J’ai encore des sandwichs !
– Non, je préfère ne pas rester…
– Ecoute ! C’est encore un secret, mais j’envisage de me réinstaller à Paris, vers l’été 2011. Dans le quartier des Champs-Elysées. Tu reviendras, dis ? Allez, s’il te plait… toi aussi tu m’as manqué…
– Je ne sais pas, je…
– Dis oui, je t’en prie.
– Je vais réfléchir… oui, oui, peut-être… je dois partir, maintenant…

Bon, là je suis un peu émue par ces retrouvailles ratées.
Je n’ai plus trop envie de parler. Place aux photos…

libertyandco

(de gauche à droite : Liberty (Great Marlborough St, W1B5AH), une grande boutique de luxe à la façade magnifique, un carrot cake de chez Hummingbird Bakery (vendeuses snobinardes, pff !), un pot de porridge chaud de chez Pret à Manger (une chaine de fast-food à emporter, avec des produits ultra frais fabriqués le jour même. Adresse : tous les 15m.), et le rayon nounours de chez Hamley’s, le plus grand magasin de jouets du monde (196 Regent’s st, W1), le plus bruyant aussi.)

pubox

(de gauche à droite : Oxford Street à la tombée du jour, c’est la rue commerçante la plus longue de Londres. Picadilly Circus, une des places les plus célèbres de la ville avec ses écrans publicitaires. China Town, le quartier chinois circonscrit à quelques rues à peine. Et enfin un pub à la déco traditionnelle (j’a-dore), comme on en trouve à chaque coin de rue, et où on a passé toutes nos soirées. Ambiance garantie !)

Le lendemain, à nouveau : on bouge !

abbaye

En haut à gauche, un pub encerclé par de grands immeubles. J’ai aimé ce contraste entre tradition et modernité, un concept récurrent à Londres. Comment expliquer, d’une façon générale, à quel point j’aime d’un amour absolu tout ce qui est typique et/ou traditionnel ?
En haut à droite, c’est Westminster Abbey (Parliament sq, SW1). Alors là, j’ai regretté de ne pas avoir pu prendre de photos à l’intérieur. C’est d’une magnificence indescriptible. C’est là que se marient et se font couronner les rois et les reines d’Angleterre depuis des siècles (ici aura donc lieu le mariage du prince William et de sa fiancée Kate, en avril prochain.) Plus surprenant, c’est également ici qu’ils s’y font enterrer ! On y « visite » donc les tombes de nombreux monarques, et de « célébrités » telles que Dickens, Rudyard Kipling, Shakespeare, Lewis Caroll, Newton et même l’acteur Laurence Olivier. Il a fallu chercher un peu, mais on a aussi trouvé celle de Darwin.
En bas à gauche, c’est le marché (ultra touristique) de Covent Garden. A droite, une vue de Trafalgar Square.

En avant toute, direction le British Museum (Great Russell St, WC1), alias le site touristique le plus visité de Grande-Bretagne car il couvre toute l’histoire de l’humanité. Rien que ça. Il est lui-même recouvert par un immense toit transparent qui en fait la plus grande place couverte d’Europe !

british

Quelques pièces qu’on peut y trouver :

britishmu

Les gens sont éblouis par la Pierre de Rosette (le caillou qui a permis le déchiffrage des hiéroglyphes), moi je suis restée ébahie devant le Moaï de l’Ile de Paques. J’avais toujours rêvé d’en voir un pour de vrai, c’est désormais chose faite.

last day

Le dernier jour, balade sur les bords de la Tamise. On passe devant le London Eye, on goûte le délicieux brouillard de Londres, on fait un saut à Sea Life, un grand aquarium qui réjouit les nioutes, et puis voila.
…Non, pas voila. NON PAS VOILA !
Marks, tu es là, tu es venu me chercher à la gare de St Pancras, oh mon amour ! Je cours vers toi pour me jeter dans tes rayons ! Tes sandwichs me tendent les bras ! Oui, oui ! Le egg and watercress ! Le cheese and onion ! Oui, je ne les ai pas oubliés, t’as gardé la même recette ! Purée, vivement ton retour à Paris dans quelques mois !

Vous avez des bons plans sur Londres ? Des endroits préférés ? A ne pas manquer ? Racontez-les dans les commentaires ! 🙂

33

Soufflez une réaction

C’est la saison du Sushi de poche.

Posté le 08. Fév, 2011

On en mange pas mal, du sushi en soirée, en ce moment.

Dans le Biba (à gauche), dans le Cosmopolitan (à droite) et (en dessous) dans le Marie-France du mois de mars :

Biba Sushi 2 Cosmo3

Marie-France Sushi

2

Soufflez une réaction