Grèce attitude.

Posté le 11. Juil, 2011

Je rentre d’un petit tour en Grèce, en passant par Venise, la Sérénissime, que j’ai découverte pour la première fois.
Une ville magnifique, pleine de gondoles…

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…de coins somptueux…

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…mais quand même pas mal de gondoles.

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Et puis, après avoir longtemps marché, et s’être perdues, jusqu’à apercevoir le pont des Soupirs depuis la prison du Palais des Doges, le bonheur…

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…de se retrouver à minuit, place Saint-Marc pour siroter un Sprizt à la terrasse d’un café, en écoutant de délicieux airs de musique classique.

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(Les jus de pomme verte sont ceux des nioutes, je précise, hein. Moi j’suis une grande, j’bois pas de jus de fruit. Hips.)

Ensuite direction la Grèce.
En un battement d’aile de pigeon, on arrive à Olympie, pour visiter le temple de Zeus.

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(ou plutôt ce qu’il en reste : c’est à dire une seule colonne.)
Ensuite un petit coup de pédalo, et on débarque sur…

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…l’Ile de Santorin, que j’ai, comment dirais-je avec des mots choisis ? Tout simplement détestée.
Les ânes fous et tabassés de Santorin, qui déboulent sur vous en troupeau à toute allure (et surtout leurs muletiers complètement barjots) resteront mon plus mauvais souvenir.
A ne surtout pas faire, sauf si vous en avez marre de vivre.

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(Oui, pas de photo d’âne. Je veux plus jamais entendre parler d’un âne de ma vie. D’ailleurs même mon prénom je vais le changer. Désormais, appelez moi Jennifer.)

En revanche, immense coup de foudre pour Mikonos. La plus belle des iles grecques, selon moi.

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Là-bas, c’est bien simple, tout est magnifique.

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Si je devais refaire un tour en Grèce, ce serait seulement et uniquement là-bas.

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Ensuite, zou ! On file à Athènes, voir l’Acropole et ses potes (aux).

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Bon, ça, c’est fait.
Il ne reste plus que Corfou à explorer, maintenant…
C’est juste à côté, je crois qu’on va y aller à la nage, tranquillos…

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…ou en petit train (que j’a-dore !)

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C’est joli, et puis les mecs du coin ont de grands pieds, visiblement. C’est pittoresque.

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Voila, les vacances sont finies, je vais enfin pouvoir me reposer un peu….

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… ou pas !

Et vous, vos vacances sont prévues pour où ?

……..et au passage, hop ! Un p’tit podcast sur RCF (Radios Chrétiennes Francophones), interviewée par l’adorable Elise Fischer (cliquez sur l’image pour écouter) :

RCF

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Le théorème de Cupidon envahit le monde !

Posté le 23. Juin, 2011

Un grand merci à tous pour vos photos du « Théorème de Cupidon » à travers le monde !
Vous avez jusqu’à demain, vendredi 24 Juin à 18h, pour voter (dans les commentaires) pour votre photo préférée.
(Soyez cool, un seul vote par adresse email, merci !) Le gagnant recevra un petit dessin dédicacé !
Et si vous voulez commenter les clichés, n’hésitez pas, ça fera plaisir aux photographes !
A vos marques, prêts ?…

Edit du 24 juin  : …. c’est la photo n° 29, le lion de Belfort, qui a gagné ! Bravo Daniel ! :-)) Mais le match fut rude ! Il est suivi de peu par la photo n° 8 de New-York de Lionel, et en troisième position, par la photo n°1, glace au théorème, de Peggy ! BRAVO ET MERCI A TOUS !!

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St Maur en poche 2011 : comme à la maison.

Posté le 19. Juin, 2011

J’adore ce salon.
Non mais vraiment, c’est incroyable la convivialité qui y règne. Et comme j’y suis invitée chaque année depuis sa première édition, j’ai l’impression d’y être un peu comme chez moi. Limite il me manque juste un canapé, une télécommande et une paire de chaussons à tête de souris pour m’y faire domicilier.
Et quel monde, quel monde…  Un bonheur.
Du coup, forcément, j’ai pas eu le temps de prendre des tonnes de photos.

JeanPierre Coffe et Agnes Abecassis 1

Ici, l’adorable Jean-Pierre Coffe m’a gentiment prêté ses lunettes pour que je puisse repérer où se trouvait l’objectif qui nous visait.
Enfin, quand je dis « prêté »…il a quand même regardé sur moi ce qu’il pouvait s’approprier en échange. C’est pas gratos, hein, la vie.
Voyons-voir… mes boucles d’oreilles ? J’en portais pas.  Mes lunettes ? J’avais les siennes. Mon gilet ? Il n’était pas assorti à ses lunettes.
Ah si, voila : un truc que j’avais en trop, et qu’il avait en pas assez.
Des cheveux.

Jean Pierre Coffe et Agnes Abecassis 2

Huuum… Beau brun, va.

Ensuite, je suis allé faire un coucou à Patrick Bauwen.
Oui, c’est à dire qu’on nous a un peu mariés d’office, sur l’affiche du salon.
Alors bon, c’est bien beau d’annoncer notre idylle, tout ça, mais moi j’attends toujours ma bague.

St Maur drapeau

Il n’était semble-t-il pas prêt à me la donner, puisqu’il a fuit son stand avant que je n’arrive.
Seule trace de son passage en ces lieux, un reliquat des centaines de kilos de bonbons dont ses fans l’enduisent à chaque fois qu’ils le croisent.

St Maur Pat

Alors, vous comprendrez bien ce qui s’est passé ensuite.
Je ne suis qu’une femme.
Une faible femme.
Incapable de résister, tributaire de ses pulsions.

St Maur Phil

Je n’ai eu d’autre choix que de me jeter dans les bras de Philippe Jaenada.
(Visiblement ravi de l’aubaine.)

Puis, encore toute bouleversée par le souvenir de cette étreinte aussi brève que passionnée (mon Dieu que j’aime ses livres), je suis allé rejoindre ma table pour bosser un peu, me faire couvrir de cadeaux par mes lectrices (à défaut de bague)…

Ingridetmoi
(merci, belle Ingrid !)

…tout en essayant de me protéger de la tempête qui s’est déchainée pile sur nos têtes. (Mes ballerines ont coulé dans une pluie glacée avec mes pieds nus dedans. J’envisage de déclarer une pneumonie d’ici une minute ou deux.)

St Maur pluie
(photo by François Alquier)

Du coup, vous pensez bien, tout le monde a voulu se réfugier sous la tente.
Tout le monde.
Même les guêpes.
Et mes amis sur facebook savent combien l’irruption d’une bestiole volante dans le périmètre immédiat de ma personne peut me faire perdre toute trace de ce sang-froid qui a fait ma légende (puisque personne ne l’a jamais vu).

Merci, ô mon preux chevalier, Didier Le Fur, de t’être porté à ma rescousse pour me sauver…

St Maur Didier

…même si tu as du pour cela renoncer à l’intégrité de ce tympan que j’ai crevé en hurlant lorsque tu as voulu me démontrer que « ohh, ça va, elle pique pas, regarde. »

Heureusement, ma copine Barbara Constantine était là.

Agnes Abecassis et Barbara Constantine
(photo by : Laure-Hélène Delprat)

On a pu terminer la soirée ensemble, à bavarder jusque tard dans la nuit, comme ça nous arrive parfois, histoire d’atterrir en douceur après cette journée haute en couleurs.

Merci aux lecteurs qui sont passés me voir, à ceux qui m’ont essayée sans me connaitre, à une partie de ma bande, Claudia et Aurélia, fidèles d’entre les fidèles, à Ingrid pour sa gentillesse, à toute l’équipe du Livre de Poche, à Marie pour son accueil, aux libraires Jean Casel et Gérard Collard pour… eh mais, mais… j’ai pas de photo avec Gérard cette année !!

Qu’à cela ne tienne, j’ai une vidéo. 🙂

Gérard
(Cliquez sur l’image pour la lancer)

…………Aaaaaah !! Katrina, une adorable lectrice pour qui « L’amour est dans le pré » n’est pas une fiction, a pris cette photo expliquant pourquoi j’avais une sale tête dimanche.

chavrou

……..parce que vous m’avez tous rendue chèvre !!
(Bêêê quoi, c’est vrai !)

(..d’autres photos dans les com) :-)))

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Souvenir d’une chouette signature à la Fnac de Rouen…

Posté le 18. Mai, 2011

Fnac Rouen

Le Théorème de Cupidon à envahi la Fnac de Rouen, où j’avais aujourd’hui, non pas une dédicace comme je le croyais, mais une « rencontre »… aarg…
J’avais pas percuté que c’était une rencontre, quand j’ai dit « oui » à leur invitation.
Une « rencontre », ça veut dire être interviewée dans un auditorium, devant des gens. DES GENS. Qui écoutent ce que vous allez dire. Et regardent comment vous êtes fringuée. Plein de paires d’yeux attentives qui vous scrutent de haut en bas en vous faisant bégayer. L’angoisse totale.
Et pourtant, si je ne me suis pas évanouie de timidité, c’est sans doute grâce à Bruno Morice, l’homme qui a si bien animé les débats entre moi et mes réponses.
Et puis un grand merci aussi, surtout, à Mathieu (le type qui joue à « Où est Mathieu ? » sur les photos), à sa collègue Yasmina, et à toute l’équipe des libraires et des responsables pour leur adorable, adorable, mais alors adorablissime accueil.
Merci, vraiment !

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Eté du livre à Metz 2011 : comment j’ai sauvé le monde des agissements de BRP.

Posté le 18. Avr, 2011

Tout ce qui s’est passé ce week-end, c’est de la faute à Bruno Roger-Petit.
Il n’aurait pas du y toucher, non. Il aurait du s’en éloigner, ne pas essayer de le contrôler… oh mon Dieu… il n’était pas de taille…
Voici un cliché pris par satellite de ce geste fatal qui a tout déclenché.
Regardez comme il sourit, cet innocent, inconscient du danger.
Ou peut-être, après tout, savait-il très bien ce qu’il faisait….

brunomagic

Mais qui est Bruno Roger-Petit, me demanderez-vous ?
Si je vous réponds que c’est un ancien présentateur du journal télévisé de france 2, il va encore râler en disant que sa carrière ne se résume pas à ça.
Oui, car l’homme est ombrageux et fier. D’ailleurs, s’il ne l’avait pas été, il aurait certainement écouté les supplications de la foule qui l’incitait à s’éloigner, et n’aurait pas déclenché ce vortex spatio-temporel qui a précipité notre séjour messin dans une autre dimension…
Mais je m’égare.
Donc Bruno Roger-Petit est journaliste de télévision et de radio, grand reporter au service de politique intérieure, chroniqueur sportif, auteur d’un ouvrage sur François Mitterrand (ça va, là, ou il faut que je continue ?), professeur dans une école de journalisme, blogueur star sur le Post.fr et sur BRP, et c’est un redoutable découvreur de talents (il JURE que je devrais faire de la télé, que j’ai « quelque chose » (oui, ça s’appelle une manie compulsive de me toucher les cheveux), il l’a répété au moins dix fois (les neuf premières fois j’ai fait semblant d’avoir mal entendu, au cas où un producteur nous aurait croisés à ce moment là).

Comprenez bien ce qui s’est passé.
Nous étions tous partis pour un week-end de dédicaces parfaitement traditionnel, quand son coup de manivelle fatal a tout changé.
Les oiseaux ont cessé de chanter, les arbres se sont mis à gémir, le ciel s’est couvert de nuages menaçants en l’espace de quelques secondes, les ongles de certains auteurs sont devenus bleus, c’était terrifiant….

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Le monde entier fut bouleversé. Même les chiens, désespérés, ne parvenaient plus à tirer la langue, vous vous rendez-compte ?
Marie-Ange  Guillaume (biographe de Goscinny, de Desproges, et qui écrit des recueils de nouvelles absolument magnifiques) m’a appelée à l’aide pour sauver sa chienne, Bricole, d’un violent assèchement buccal.
Est-ce que j’ai une tête de psychologue canin, moi ? Faut croire que oui.
N’écoutant que mon courage, je tentais le tout pour le toutou.

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– ‘ega’de B’icole, tu ‘ais comme ça…
– Comment ? Attends, je regarde… (trad. langage chien)

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– allez…ti’e la langue…vas-y…
– Comme ça ? Ca va, comme ça ? (trad. langage chien)
– Non, là tu mont’es juste les dents…

Je décidais alors d’utiliser un peu de la science et de la magie qui se transmettent dans ma famille de générations en générations, et le miracle se produisit.

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Victoire ! Bricole a retrouvé sa langue maternelle !
Elle me lécha le visage et les mains en signe de reconnaissance (je préferais quand elle l’utilisait pour parler). Certes, il aurait fallu s’occuper des autres chiens de la ville, mais je n’avais pas le temps. Fallait que j’aille signer. Cependant, le bruit se répandit que j’étais parvenue à sauver une vie.
Au lieu d’acheter mes livres, les gens vinrent me faire des offrandes.
Comme cette jeune femme, Karine, qui alla piller le meilleur ouvrier de France pour en garnir les capitons que pourtant je m’escrimais à vider.
Alors pour éviter les détrousseurs, je couru me réfugier à l’hôtel.

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Le soir venu, au lieu du traditionnel diner des auteurs dans une ambiance cosy et détendue, nous nous sommes vus téléportés dans un endroit complètement psychédélique, où des paniers de baskets côtoyaient des spots multicolores, où les baies vitrées étaient scellées de filets de hand-ball indéchirables (sans doute pour nous empêcher de nous enfuir), et où des cocottes pondaient, à même la table, des oeufs gigantesques et luminescents.

Oh mon Dieu, mais qu’as-tu fait, Bruno Roger-Petit ?? Quelle puissance as-tu donc provoquée ??

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Aliette Armelle, devant l’objet, semble songeuse : voila encore un événement qu’elle ne pourra pas relater dans le Magazine Littéraire.
La sueur perle au front de Vincent, attaché de presse aux éditions du Passage, qui a bien compris que la situation était sur le point de devenir hors de contrôle.
On remarque d’ailleurs, dans les yeux d’Aurélie (attache de presse aussi, mais autre part), les premiers signes d’une démence qui prendra toute son ampleur dans quelques secondes.

Sans un mot, dans mon coin, je me concentre de toutes mes forces, prête à intervenir à nouveau.

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Soudain, c’est le drame : un bateau vient brusquement faire naufrage dans un verre d’eau !
On n’avait jamais vu ça. La panique est totale.

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Aurélie est hystérique : en plus, elle a le mal de mer.
Alors Vincent la saisit, la gifle un petit peu, et tente de la calmer en lui confectionnant un noeud marin autour du crâne, qu’elle mettra deux jours à réussir à dénouer.

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De l’autre côté de la table, certains sont pétrifiés, d’autres prient, d’autres encore courent partout, s’accrochent aux filets, et finissent par s’échouer sur la vitre…

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Isabelle Alonso est au bord de l’évanouissement.
Maintenant, ça suffit. Cette situation ne peut plus durer !

Je me tourne vers l’auteur de ce capharnaüm cosmique, histoire qu’il aille réparer un peu l’espace-temps qu’il a cassé.

– Bruno, écoute moi bien. Tu vas suivre très exactement les instructions que je vais te donner. Va à l’orée du bois, lorsque la lune sera pleine, et que le son du micro du maire ne sera plus qu’un lointain souvenir. Là, tu monteras sur le dos d’un de tes téléspectateurs (un de ceux qui t’a vu jeter tes fiches par terre, en 97), tu cueilleras les fruits les plus odorants que tu puisses trouver, et tu en râperas les écorces, afin que nous puissions ensuite nous en frotter les mains en psalmodiant des chansons dont je ne connais pas les paroles (assure toi surtout que ce ne sont pas des titres à la mode ! Sinon nous sommes perdus, et on va devoir tout recommencer dans un karaoké.)
– D’accord… et si je n’y arrive pas, on fait comment ?
– Vu qu’on est bloqués ici… tu peux aussi demander à Isabelle de nous appliquer sur le poignet un peu de son stick d’huiles essentielles qui fait suffoquer. Ensuite, quand tu auras fini, n’oublie pas de cueillir sur les tables à champignons lumineux quelques unes des fleurs les plus belles, et vient me les apporter.

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– Voila Agnès. J’ai mis de la décoction qui pue sur les poignets de tout le monde dans la salle, et j’ai cueilli les fleurs, comme tu me l’avais demandé. Qu’est-ce que tu vas en faire ?

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– Rien. C’est juste que j’adore qu’on m’offre des fleurs.

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– Le parfum sur nos poignets fonctionne… ça nous fait méchamment tourner la tête, le monde rebascule dans le bon sens… attention, cramponnez-vous…aaaahh….!!

Le lendemain, sur mon stand, j’entame une petite danse de célébration de la normalité retrouvée, avec Jérôme Camut et Nathalie Hug.

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(Enfin, quand je dis « normalité retrouvée », je me comprends.)

Et comme par magie, les uns après les autres, tous mes livres disparaissent………

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(Merci à la Fnac de Metz pour son super accueil !)

Ma mission dans cette ville est terminée, il est temps de rentrer, à présent.
Laura (attachée de presse aux Presses de la Cité), heureuse et délivrée, fait le signe de la victoire, tandis que Marie-Ange et sa Bricole girl se tiennent, soulagées et heureuses, sur le parvis de la gare de Metz.

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(Ca va, Bruno ? J’ai bien compensé le fait d’avoir oublié de te citer dans mon reportage Limousin ?)

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