juin 3rd, 2012
Oz Iris au parc Astérix… c’est par icix !
Posté le 03. Juin, 2012
Trop cool. Ma copine l’écrivain Anne Goscinny m’a conviée avec mes nioutes à la soirée d’inauguration d’Oz Iris, la nouvelle attraction du parc Astérix.
Le parc Astérix, ça devait bien faire mille ans que je n’y étais pas allée.
Il faisait doux, ce parc m’avait manqué, l’occasion était trop belle. Accompagnée de mes filles qui le découvraient pour la première fois, ce fut un véritable régal.
Je ne rappellerai pas à quel point je suis une adoratrice de l’oeuvre de René Goscinny, et à quel point je considère Albert Uderzo comme un des derniers monstres sacrés de la bande dessinée. Juste que quand j’aime, je joue le jeu à fond.
Alors rendre visite à Astérix m’a tout naturellement donné envie, en son honneur, de castagner quelques romains.
…Mais attention, hein !
Avec classe, élégance, féminité.
Et subtilité dans l’approche.
Paaaaf ! Une bonne claque aux p’tits mauvais rôdeurs.
(Hinhinhin !)
Après avoir célébré comme il se doit notre arrivée dans le parc, nous pouvons enfin visiter les lieux.
…on traverse les histoires….
…on croise des prédictions gravées dans le marbre…
(houla, mais genre, heu… faux mage Président ? Ok, je me tais, camembert sur la question.)
…et on traverse même les époques, c’est fou !
Ohlala, j’adore cette ambiance parisienne début de siècle…
Hey, regardez ce que j’ai trouvé : les bonbons de quand j’étais petite ! Le rouge à lèvre qui se mange, les roudoudous, et même les sucettes bicolores un peu crayeuses ! C’est magique !
Alors là, je sais déjà ce que vous allez me dire. « En parlant de magie, on ne t’a pas vue avaler de potion avant de dérouiller ton romain ? C’était pas un peu truqué, ton truc ? »
Et je vous répondrai : « Voyons ! Pas besoin de potion quand on a son precious.. Look at the ring ! Look, look ! »
(Enfin look at the bracelet. C’est pareil.)
Nous sommes quelques minutes avant la fermeture du parc. Tout le monde est invité à quitter les lieux.
Tout le monde ? Non ! L’équivalent d’un petit village peuplé de VIP résiste encore et toujours face aux resquilleurs. Et la vie n’est pas toujours facile, quand on doit montrer son bracelet tous les trente mètres…
« Nous », c’est ma copine la biographe Caroline Guillot, son mari, ses deux poulets, mes deux poulettes et moi.
(Caroline que j’en profite pour remercier de m’avoir laissé lui chiper quelques photos, et pour avoir eu la gentillesse d’ajouter des bulles à mes images, infographiste de pacotille que je suis.)
En attendant, maintenant que j’ai prononcé le mot « VIP », il y a deux minus que je ne peux plus contrôler.
Elles ont saisi mon appareil photo, et mitraillent à tout va avec la discrétion de deux paparazzi shootés à la vitamine C, planqués dans un char d’assaut muni d’un klaxon.
Et comme globalement elles ne connaissent personne, elles viennent s’abreuver à la source de mon immense culture peopolesque, avant de foncer sur la pauvre victime qui n’en demandait pas tant.
Aussitôt, j’ai mis mes lunettes de soleil, et ce n’était pas pour me la péter.
Non. C’était pour me planquer.
En exclu, le fruit de leur pêche.
(Moi, radar à têtes connues) – Tiens, c’est Frédéric Lerner…
(Nioute ainée, surexcitée) – C’est qui ?! Où ça ?!
(Moi, qui chuchote) – Le type tout en jean… c’est un auteur compositeur qui a créé notamment la musique d’ « Un gars une fille » et…
(Nioute minus, hurlant à l’oreille de sa soeur) – Vas-y, shoote le ! SHOOTE LE !
Lerner les a repérées, je prie pour qu’il trouve la chose amusante.
(Caroline, gentille, qui veut aider) – Et là, regardez les filles, il y a Uderzo…
(Nioute ainée, affolée) – Qui ça ?! Où ça ?!
(Moi, inquiète) – Le monsieur avec la chemise bleue. Soyez discrètes, les filles, hein, ne me fichez pas la hon…
(Nioute minus, avec la voix d’un caporal donnant l’assaut à l’oreille de sa soeur) – Là ! Là ! Vas-y ! Prend le ! MAIS PREND LE !!
Je me cache un instant derrière ma main, mes lunettes de soleil ne suffisant plus.
(Moi, à Caroline) – Héhéhé…regarde, c’est pas le type d’Hélène et les garçons ? Comment il s’appelle, déjà ?
(Nioute ainée, oreille telescopique) – Qui c’est ?! Il est où ?!
(Moi, lui indiquant une direction, derrière mon épaule) – Là bas, le grand type avec…
(Nioute minus, réglée comme une machine de guerre) – Dépêche-toi ! Allez ! MITRAILLE LE !!
Soudain, elles se figent.
Elles viennent de repérer – sans mon aide – une comédienne. Et pas n’importe laquelle, puisqu’elle a joué dans un de leur (de nos) films préférés : « Nos jours heureux ».
Marilou Berry.
Là, je ne peux plus les tenir. Limite si elles ne se faufilent pas à plat ventre pour aller chercher leur cliché.
(Par contre, revenons aux fondamentaux : la basket ultra stylée et mega lookée c’est la mienne, hein.)
Je ne sais plus où me mettre et Caroline se marre, heureuse maman de deux garçons du même âge que mes filles. C’est sûr que si nous avions baigné au milieu de sportifs célèbres, elle aurait moins rigolé. Mais là, non.
Heureusement, l’heure de l’inauguration arrive, il est temps de nous rendre en… Egypte ancienne !
Dois-je préciser combien je dois retenir mes nioutes de faire des claquettes lorsqu’elles découvrent un tapis rouge ?
Un peu de sobriété, les filles, quoi !
Du calme, du flegme, une légère distance…
De la retenue !
Prenez exemple sur votre mère !
Est-ce que je me pâme, moi ?
C’est pas parce qu’on investit l’Egypte que je vais me lancer dans une choré de « Walk like an egyptian » avec Numérobis !
(Ou alors, juste une petite.)
(En même temps, à voir la tête de Numérobis, ça n’a pas l’air de lui déplaire…)
Anne Goscinny, Albert Uderzo, Obélix, Astérix, et quelques égyptiens viennent lancer l’ouverture des festivités.
…Et quand Marilou Berry vient claquer la bise à Astérix, devinez ce que décident d’aller faire mes nioutes ? Hein ? Je vous le donne en mille !
Elle vont lui demander un autographe ! …Sur le carnet où je note les idées pour mon prochain roman !! Je suis humiliée. Et accessoirement, dévorée de jalousie. D’où elles demandent un autographe à quelqu’un d’autre qu’à leur mère, d’abord ?
Bon, miss Berry n’a spontanément mit aucun « Z » dans le prénom de nioute ainée, ni aucun « E » à la fin de celui de nioute minus, et ça prouve que c’est sans doute une chic fille. Mais bordel, je dois faire quoi pour que mes filles m’admirent ? Un moonwalk ?
Plus tard, elles ont profité d’une séance shopping dans le parc pour m’offrir leur cadeau de fête des mères.
Mouais… Ca ira pour cette fois.
En attendant, Anne vient nous rejoindre, et toutes les trois, avec Caroline, on part dans une grande discussion sur notre passion inavouable… non, je ne peux pas le dire…si, il le faut… : « L’amour est dans le pré » !
(On assume GRAVE.)
Le boys band de Caroline va tester la nouvelle attraction, Oz Iris, et c’est un bonheur de les voir revenir une demi-heure plus tard en sueur, blancs comme des drapeaux de reddition, pérorant que « même pas peur », ah-ah, trop fastoche, où ça ils tremblent encore ? Mais pas du tout, c’est juste un tic que fait leur peau.
Il est temps d’aller diner.
Enfin, s’ils parviennent à remettre leur estomac dans le bon sens.
Là-bas, entre deux macarons au foie-gras (une tuerie, mais je les ai pas shootés, hein, je les ai mangés), on réalise soudain qu’Hélène a disparu.
Mais si, vous savez ! Hélène, elle s’appelle Hélène.
Qu’à cela ne tienne ! Moi aussi, je suis une fille comme les autres.
Cri-Cri d’amour (mon Dieu comme ce pauvre garçon doit souffrir, avec un tel surnom) est effectivement un amour. Gentil, courtois, et humble.
(Spéciale dédicace aux gens de ma génération…héhé)
Le parc, la nuit, est magnifique.
Mais ce n’est rien à côté du spectacle somptueux qui nous attend….
Allez les gars, faites pas cette tête là. On reviendra !