mars 29th, 2012

Ma sélection de lectures pour le mois d’Avril…

Posté le 29. Mar, 2012

Chaque début de mois, je vous donne rendez-vous sur mon site pour vous faire découvrir des livres que j’ai lus et aimés.
Et comme je suis une pipelette, ces chroniques seront agrémentées de questions indiscrètes posées à un ou deux auteur(s), vous révélant tout ce que vous n’auriez jamais osé lui demander, alors que moi, si.
Enjoy !

losteclauem

Tajapdaredom

Couleur champagne, Lorraine Fouchet, Robert Laffont.
Au XIXe siècle, la vie librement réinventée d’Eugène Mercier (l’ancêtre de Lorraine Fouchet !), l’homme qui démocratisera le champagne.
Pourquoi ce livre ? Parce que si les coupettes ne sont plus réservées à l’élite, il faut lui dire merci.

Nuit noire, étoiles mortes, Stephen King, Albin Michel.
Quatre nouvelles sur le thème de la vengeance : un fermier qui supprime sa mégère de femme avec l’aide de son fils, une romancière, après un viol, qui décide de se faire justice toute seule aidée par des voix dans sa tête, un personnage en fin de vie qui fait un pacte avec le diable pour glaner quelques années au détriment de ses ennemis, et une femme qui découvre que son mari est un tueur en série.
Pourquoi ce livre ? Parce que King n’est jamais aussi à l’aise et terrifiant que dans ses recueils de nouvelles. Et celui là est bon à vous glacer le sang…

Les fantômes du Delta, Aurélien Molas, Albin Michel.
Dans le delta du Niger, entre les famines, les marées noires et les hordes de guérilleros, on risque sa vie à chaque instant. C’est ce qui arrive à deux toubibs de Medecins Sans Frontières, enlevés dans un orphelinat avec une petite fille, qui se révèlera ne pas être une enfant comme les autres…
Pourquoi ce livre ? Parce qu’Aurélien Molas est un type doué, qui maîtrise ses intrigues, et ce deuxième roman le prouve.

Interview : Viens Aurélien Molas, confie-toi à Agnès…

Aurelien Molas

Agnès – Sans déconner, c’est quoi cette casquette sur toutes tes photos ? T’es même pas chauve !
Aurélien – La vraie raison, la secrète, je ne la révèle qu’à toi… T’as vu Ratatouille ? Le héros devient un super cuisinier grâce au rat planqué sous sa toque ! Pareil pour moi. Sous ma casquette, j’ai un criquet pygmée de la famille des Trydactilidae nommé Hector qui contrôle ce que je dis et écris !
Agnès – Pour un type à peine sorti de l’adolescence, qu’est-ce que c’est que ces préoccupations de grandes personnes, dans tes livres ?
Aurélien – Je suis un garçon hyper-sensible, avec une tendance un peu monomaniaque quand je me passionne pour quelque chose. Après une période où j’ai tout appris de la vie amoureuse des langoustes, je n’ai pas convaincu mon éditrice avec mon thriller à la Roméo et Juliette entre une langoustine et un crabe, sur fond de guerre des crustacés façon Games of Thrones, incluant batailles épiques entre bulots et oursins ! Face au refus d’Albin Michel, je suis passé à des sujets plus conventionnels et finalement plus pertinents… Bon, et puis ma soeur vit en Afrique et mon père est médecin, alors j’avais des bases.
Agnès Toi aussi, comme la petite fille de ton roman, tu as une particularité biologique unique au monde ? Allez, raconte, personne ne lit ce blog, de toutes façons.
Aurélien – Plus jeune, j’ai essayé les piqûres d’araignées, mais après avoir muté génétiquement, il s’est avéré que j’avais le vertige. J’ai fait un piètre Spiderman des bacs à sable, tu peux me croire…
Agnès J’ai adoré ton roman. J’espère que tu es fier de toi ?
Aurélien Tu me fais rougir ! Fier ? Non. Heureux et soulagé ? Oh que oui !!

Dis-moi pourquoi, Claude Halmos, Fayard.
Parler à un enfant, tout le monde croit savoir le faire. Pourtant, entre le traiter comme un bébé ou le faire grandir trop vite, pas évident de trouver le juste milieu. Cet ouvrage va nous aider à parler « à hauteur d’enfant ».
Pourquoi ce livre ? Parce que Claude Halmos est une brillante psychanalyste, aux réflexions débordantes d’intelligence et de justesse.

Le rêveur des Halles, Emmanuelle Friedmann, Calmann-Levy.
Au début du XXe siècle, Octave Magnin reprend le restaurant de son père, ouvert jour et nuit et sept jours sur sept, au coeur du quartier des Halles à Paris. Il y fera l’apprentissage d’une vie foisonnante.
Pourquoi ce livre ? Parce qu’après l’avoir lu, vous ferez votre marché d’un autre oeil !

Rose, Tatiana de Rosnay, Le Livre de Poche.
Sous le second empire, Rose Bazelet a décidé de résister et ne quittera pas sa maison, que le baron Haussmann veut faire démolir avec celles du voisinage pour moderniser tout le quartier.
Pourquoi ce livre ? Parce que l’auteur de « Elle s’appelait Sarah » a l’art de raconter de belles histoires.

Interview : Viens, Tatiana de Rosnay, confie-toi à Agnès…

Tatiana de Rosnay et Agnes Abecassis

Agnès Tatiana, je t’ai vue ! Arrête immédiatement de faire ce que tu es en train de faire, là, tout de suite. D’ailleurs c’était quoi ?
Tatiana Eh bien comme d’hab’, je surfais avec mon Smartphone. J’étais sur Instagram, ma nouvelle passion !
Agnès – Dis moi, entre nous, le titre de ton livre… t’as pas eu peur de la double sonorité, entre « Rose » et « de ROSnay » ? Tu pouvais pas appeler ton héroïne Jacinthe, plutôt ?
Tatiana – Le titre original c’est « The house I loved », tu vois, rien à voir avec Rosnay, hein ! Pour le titre en français, faudrait voir avec mon éditrice…
AgnèsC’est la mode d’écrire des romans qui se passent au siècle dernier ? Qu’est-ce que vous avez, toutes ? Cap’ d’écrire une histoire qui se déroulerai au siècle prochain ?
Tatiana – Alors là, non, je serai incapable d’écrire un roman futuriste ! Je laisse cette prouesse à mon futurologue de papa, le brillant Joel de Rosnay.
Agnès J’ai adoré ton roman. J’espère que tu es fière de toi ?
Tatiana – Mais tu sais que je t’adore, TOI ? Je suis fière d’avoir écrit ce roman à la main, exploit majeur pour la geekette que je suis !

Ceci n’est pas une autobiographie, Daniel Filipachi, XO éditions.
Le pilier de « Salut les Copains » et de « Paris Match » narre ici son enfance, son parcours, son goût pour le jazz et pour la peinture moderne, d’où ce titre en forme de clin d’oeil à Magritte.
Pourquoi ce livre ? Parce que si, s’en est une quand même.

Le livre de la vraie cuisine japonaise, trad. Catherine Lemaitre, éditions du Chêne.
Avec des recettes, des techniques de préparation, des enseignements de grands chefs, cet ouvrage est LA référence en matière de cuisine japonaise.
Pourquoi ce livre ? Si, comme moi, vous n’avez pas la possibilité d’aller diner au Japon dans les prochaines semaines, cet ouvrage extrêmement bien fait vous permettra d’y rêver.

Mes chaussures couleur caca, Réchana Oum, Oskar éditions.
C’est l’histoire d’une petite fille, tellement insignifiante et méprisée qu’elle n’a même pas de nom. Son père est un homme dur, et sa mère, un jour, lui offre une paire de chaussures. En guise de cadeau d’adieu ?
Pourquoi ce livre ? Pour savoir si vous serez cap’ d’aller demander ce titre à un libraire. Si oui, alors vous découvrirez une histoire d’autant plus émouvante qu’elle est autobiographique.

Par coeurs, Dominique Dyens, Thierry Magnier.
Une prof de français donne un devoir à ses élèves. Le thème ? « L’amour idéal ». Mais comme le devoir n’est pas noté, les élèves se lâchent sur leur copie…
Pourquoi ce livre ? Parce que rien n’est plus savoureux que lorsqu’une maman d’adolescents, Dominique Dyens, se met dans la peau… d’adolescents !

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