mars 2nd, 2012
Nioutes-York, Nioutes-York !
Posté le 02. Mar, 2012
Si on m’avait demandé, il y a encore quelques mois, de citer une ville qui me faisait fantasmer, spontanément, je n’aurais pas pensé à celle là.
En tous cas pas avant ça.
Avant quoi ?
Avant d’avoir quarante ans.
Enfin techniquement, je suis dans la trentaine pendant encore quelques jours (quelques heures), mais c’est bien connu, le passage dans une nouvelle décennie emmène souvent à reconsidérer la décennie écoulée, et à en tirer une sorte de bilan.
Or, comme dirait de Musset : j’ai souffert souvent, je me suis trompée quelques fois, mais j’ai aimé. Et accessoirement, je ne suis jamais allée à New-York.
Alors, famille et amis formidables m’ont fait la surprise de participer à mon cadeau d’anniv : un trip to Big Apple !
Formulaires Esta : check. Assurance santé spéciale USA : check. Vaccins anti-paludisme : check. (Ah, c’était pas la peine ?) Seul souci : les huit heures de vol.
Huit purée d’heures, pour une flippette qui chronomètre les minutes quand elle fait un Paris-Nice cramponnée à la jupe de l’hôtesse de l’air…Vous voyez l’ambiance, un peu ?
Pour me rassurer, comme j’avais droit à deux bagages, j’ai mis mes nioutes dedans.
Plus besoin de craindre de passer la douane américaine : avec une manucure comme celle là, ce sera fingers in the nose
(Nioute minus a eu l’idée toute seule. Nioute ainée, qui se ronge les ongles, n’a pas eu la place de se peindre elle aussi un Stars and stripes. A peine l’espace suffisant pour un p’tit Cocorico !)
Puis, après un trajet aux péripéties dignes d’un chapitre d’un de mes prochains romans, nous sommes enfin arrivées…
Hello, gorgeous !
Mon Dieu que tout est haut !
Est-ce que cette ville me séduit ? Je ne sais pas. Je n’arrive pas à savoir. C’est bizarre. Je m’attendais à un coup de foudre, j’ai juste un léger béguin.
Les tours gigantesques m’oppressent, elles manquent de charme, me donnent l’impression d’évoluer au sein d’un labyrinthe. Je déciderai pendant les quelques jours que nous passeront là-bas de ne me concentrer que sur les coins de ciel aperçus entre les buildings.
Et pourtant, dans cette ville, quand les édifices se mettent à être beaux, ils sont beaux à couper le souffle.
Comme par exemple Grand Central Station (42nd Street et Park Avenue)…
…c’est la gare de New-York, absolument somptueuse, dans un style Arts-Déco, avec un plafond représentant les signes du zodiaque illuminés par une myriade d’étoiles scintillantes.
Il faut absolument la visiter, il y a des restos, des boutiques, et même un très beau marché !
Et puis c’est d’ici que Cary Grant s’enfuit par un train de nuit dans « La mort aux trousses », d’Hitchcock.
(cliquez sur l’image pour voir l’extrait)
Hop, pub ! Je vous fait partager mes coups de coeur.
Ici, les meilleurs cookies de New-York : Levain Bakery (167 West, 74th Street). C’est un minuscule endroit (même pas une boulangerie, car on y vend que quatre-cinq sortes de cookies), dans l’entre-sol d’un petit immeuble, où les cookies sont épais, parfumés, faits devant vous donc fondants à coeur.
Honnêtement, ils sont impossibles à terminer tellement ils sont consistants. Filez-en donc aux écureuils de Central Park !
Cette minuscule « shop » est située à deux pas de Central Park et du Muséum d’Histoire Naturelle.
Du coup, voici quelques vues de Central Park, où il fait bon se promener n’importe quand sauf la nuit. Jamais la nuit. JAMAIS. Oh mon Dieu, vous m’entendez ?! N’Y ALLEZ JAMAAAAIIIIS !!! (parait que c’est dangereux).
C’est beau, hein ?
Mais bon, pas le temps de traîner, il est déjà 10h du mat, la nuit va bientôt tomber, et l’American Museum of Natural History (Central Park West et 79th Street) nous ouvre ses portes.
Alors il y a un truc à savoir, au sujet de la plupart des grands musées new-yorkais.
Un détail amusant quand vous êtes un étudiant fauché, un chef de famille nombreuse, une maman divorcée, ou même simplement un gros radin qui compte ses centimes : l’entrée est souvent « pay what you want ». C’est à dire que le prix affiché (genre 20$ par adulte et à peine moins pour un gosse) est ce qu’on appelle un « don suggéré » (suggested donation). Vous pouvez donner moins si vous le souhaitez : 10$, 5$ ou même juste 1$ pourquoi pas… rien ne vous en empêche.
Du coup, vous pouvez y revenir plusieurs fois dans la semaine sans lâcher 20$ à chaque fois, vous pouvez faire un sort à la boutique cadeaux du musée pour ramener autre chose que de bêtes tee-shirt « I love NY » à vos proches, et surtout… vous pouvez visiter beaucoup plus de musées que ce que votre budget initial vous permettait !
Un accès pareil à la culture, bravo les anglo-saxons.
Attention, tous les musées ne pratiquent pas le « pay what you want » (renseignez-vous avant), mais ceux dont le tarif est fixe ont souvent une demi-journée dans la semaine où l’entrée est gratuite, quand d’autres musées sont, eux, carrément gratuits tout le temps.
Je vous parlais donc du lieu de travail de Ross Geller dans « Friends ».
(cliquez sur l’image pour voir l’extrait)
C’est un des plus grand musées de NY, et un des plus visités au monde.
Je confirme, il est époustouflant.
Ahahah ! Ouais, c’est ça, « cours, Os-mond, cours ! »…ah, zut, tu peux pas, t’es juste un squelette de dinosaure qui accueille les visiteurs à l’entrée. Dommaaage !
Pff. Une demi-heure de conversation passionnante avec un éléphant qui m’écoutait comme jamais on ne m’avait écoutée, avant de réaliser qu’il était empaillé.
Trop marre des mecs.
A part ça, vous avez déjà touché une météorite, vous ? Eh bien moi oui !!
J’ai palpé une météorite extra-terrestre ! La classe intergalactique.
(Si ça se trouve, j’ai peut-être choppé deux-trois super-pouvoirs au passage ? Dès que j’arrive à sauter par dessus une table, je vous préviens.)
En tous cas, c’était troublant, c’était émouvant, c’était angoissant, c’était….
…carrément flippant quand soudain une main est sortie de la roche et a saisi la mienne !! Wouaah !! Elle l’a caressée un moment, à l’abri des regards, très tendrement. A peine le temps d’attraper mon appareil photo, qu’elle avait déjà disparu. Adieu, bel inconnu, retourne sur ta planète…tu me téléphoneras maison un de ces jours…
« Non mais dis-donc, Paco, comment oses-tu me balancer que depuis que je sors avec E.T. j’ai pris la grosse tête ? C’est toi qui dit ça ?! »
Oh non, les dinosaures se rebellent ! Ils passent à l’attaque ! Pauvre femme, c’est horrible !
Heeu… je rigolais tout à l’heure, Osmond, mon minou… c’était une blague….
Ah ! Avant d’oublier : entre mille merveilles (civilisations, gemmologie, planétarium et bien sur dinosaures) il y avait là-bas des bornes très drôles, devant lesquelles les gens passaient sans les remarquer. En fait, vous vous placez devant (seul ou avec vos gosses, pour un effet fouilli adorable), et ça vous filme pendant trente secondes (son et image) en incrustant les images dans un décor, par exemple à l’intérieur d’un taxi fou poursuivi par un T-Rex. Ensuite, vous envoyez ce petit film par email à vos amis directement depuis la borne… et le tout est gratuit. Effet bien plus rigolo qu’une carte postale garanti !
Pub ! Un restaurant à touristes (ça tombe bien, on est des touristes), mais un resto qu’on a trouvé amusant : Ellen’s Stardust Dinner (1650 Broadway).
Le principe ? Un décor années 50, et des serveurs artistes venus tenter leur chance à Broadway qui enchainent les castings entre deux services au resto. Résultat : ils chantent entre les tables des tubes de comédies musicales. Certaines voix sont exceptionnelles, et on se laisse à penser que c’est peut-être la nouvelle Olivia Newton-John qui est en train d’apporter nos frites !
L’inconvénient de voyager avec des gosses, c’est qu’à moins de prendre le risque de passer pour un parent indigne s’ils découvrent un jour l’existence de cette boutique, vous êtes obligés d’aller y faire un tour.
Le Dylan’s Candy Bar Store ( 1011 3e Avenue), créé par Dylan Lauren (la fille de Ralph !) est une boutique proposant 5000 sortes de bonbons et de chocolats différents.
Dès le pas de la porte, vous n’avez plus le choix : soit vous retombez en enfance, soit vous tombez en coma diabétique. Direct.
Partout, sur les murs, incrustés dans les marches d’escaliers, au plafond, du sucre, du sucre, du sucre, 900 m2 de sucreries aux couleurs psychédéliques !
Evidemment, je suis une mère, je suis responsable, je suis la gardienne des règles, la protectrice de l’économie, le cerbère de la bonne hygiène bucco-dentaire, alors j’ai râlé, j’ai prévenu, j’ai calmé, j’ai surveillé…
Et puis je suis tombée nez à nez avec le mur des Jelly Belly.
L’avantage de voyager avec des gosses, c’est que grâce à eux vous faites des découvertes incroyables.
Il y avait combien, 50 ? 100 sortes de parfums différents de Jelly Belly ?
Sur Facebook, j’avais dit en plaisantant que dès que Marks et Spencer s’incrusterait durablement en France, je me ferai une douche de Jelly Beans.
Il semblerait que je n’ai même pas à attendre aussi longtemps…
Et je pourrais même me vernir les ongles après !
Pas très loin de là, il faut absolument passer chez FAO Schwartz (767 5e Avenue), la plus belle boutique de jouets de tout New-York.
Dedans se trouve le clavier de piano sur lequel joue Tom Hanks dans « Big ».
(cliquez sur l’image pour voir l’extrait)
Mais on n’a pas eu le temps d’aller s’amuser dessus, parce que…
(moi) – Je veux un doudou….
(nioute minus) – C’est cool, quand même, d’avoir une mère qui est restée jeune d’esprit.
(moi) – Non mais je veux vraiment un doudou….
(nioute ainée) – Viens on la fait sortir discrètement, passe moi son sachet de Jelly Belly que je l’agite devant elle…
New-York by night, c’est ce que j’ai préféré. Et pourtant, allez by-nighter avec six heures de décalage horaire dans les gencives… mais c’est vraiment trop beau.
Venir dans cette ville sans aller voir une comédie musicale à Broadway, c’est un sacrilège.
J’ai hésité entre « Mamma Mia » (déjà vu au cinéma, mais qu’importe), « Phantom of the Opera » (la comédie musicale la plus ancienne de New-York, 10 millions de spectateurs !), « Memphis », ou « Jersey Boys », et puis je me suis rappelé que les nioutes ne comprenaient pas l’anglais, alors nous sommes allé voir « Le roi lion ».
Enfin une bonne nuit de sommeil, pensais-je. Un spectacle pour enfants, je vais pouvoir m’endormir devant. Eh ben pas du tout.
Mais c’est quoi ce professionnalisme de malade qu’ils ont, tous ces gens ?
Pas UNE fausse note, pas un pas de travers, des décors à couper le souffle, des costumes hybrides entre marionnettes incarnées et casques mécaniques, des enchaînements de scènes parfaits, des chorégraphies magiques, des musiques d’Elton John…. alors autant le Dylan bar n’a réveillé que mes caries, autant ce spectacle là a bien réveillé mon âme d’enfant.
Times Square la nuit, c’est très, comment dire, peuplé.
De touristes essentiellement, et aussi d’étrangers, et également de pas mal de voyageurs.
Heureusement, parfois, au détour d’une rue sombre, on tombe sur des locaux, ouf ! Des américains pur souche, de vrais yankees, des.. heu, mecs qui nous montrent leur, heu.. guitare.
Quel canaillou celui là, avec son petit regard coquin… Mais qui est-ce donc ? Aaaah oui !!!
C’est lui, c’est bien lui ! Le « Naked cow-boy » ! Le fameux cow-boy à poil ! Comment je le sais ?
Une intuition.
(En réalité, le vrai se lance dans la candidature à la présidentielle (véridique.) Par contre, il a franchisé quelques comédiens (véridique aussi) dont un (très sympa) que voici.)
Un petit tour à Greenwich Village, où nous nous sommes perdues, un jour de pluie.
Les américains sont DINGUES de la France en général, et de Paris en particulier… et ça se voit !
La fameuse nappe de vapeur terriblement cinématographique, qui s’échappe des bouches d’égouts new-yorkaises…
Puis passage au Chelsea Market (9th Avenue, entre 15th et 16th), qui est juste une grande (et très jolie) galerie pleine de restaurants. On y trouve notamment :
…la pâtisserie Eleni’s, qui permet de mordre ou lécher Jean Dujardin pour 6,95$.
En même temps, pourquoi rendre Alexandra Lamy jalouse quand on peut savourer Brad Pitt ou Georges Clooney pour le même prix ?
La pâtisserie Ruthy’s Bakery, qui donne, elle, la possibilité de croquer un monstre lui même dévoreur de cookies (la chaine alimentaire traditionnelle, quoi.)
Ou bien la pâtisserie Fat Witch, qui propose exclusivement des brownies, et ne vous laisse aucun doute quant à ce que vous deviendrez si vous en mangez trop.
Pour finir la journée sur une note enfantine, je n’ai pas aimé l’immense Toy’s r Us sur Times Square (1514 Broadway, angle de la 44th Street), bien moins classe que FAO Schwartz (en plus, il n’y avait même pas de Robert Downey Jr dans l’Iron man. L’arnaque. J’ai vérifié.), et j’ai du me plier au supplice du M & M’s World (1600 Broadway, angle de la 48th Street), le temple des petits bonbons en chocolat, qui a rendu folles mes gamines.
Un peu comme leur mère devant les Jelly Belly, quoi.
(ici, un sachet de M&M’s au bretzel et un sachet de M&M’s au beurre de cacahuète)
Allez hop, à deux pas de Central Park (mais de l’autre côté, cette fois), se trouve…
…le MET ou Metropolitan Museum of Art (5th Avenue, au niveau de la 82nd Street).
Une splendeur. Passionnant, beau, passionnant et aussi magnifique.
Quelques images, pour vous montrer à quel point j’ai raison.
Alors ? C’est beau, hein ?
Des arts venus des cinq continents, un véritable temps égyptien (offert aux Etats-Unis et remonté pièce après pièce !) trônant dans une salle toute entière, peintures, instruments de musique, sculptures… on pourrait y passer des jours entiers, et c’est sans doute le temps qu’il faudrait pour parvenir à tout voir !
Fin de journée au Rockefeller Center…
…où je fais deux découvertes inestimables.
La première : de nouveaux parfums de glaces Ben and Jerry’s existent, et ils sont vendus exclusivement aux States ! Wouhouh !
La deuxième : la boutique NBC Expérience Store (30 Rockefeller Plaza), alias le paradis pour la dingue de séries télé que je suis !
Que des gadgets qui ne servent à rien mais qui font plaisir ! Trop fière de mon mug « World best boss » (celui de Michael Scott dans « The office »), d’autant plus rigolo que je bosse toute seule, ou de mes magnets « Star Treck » (J’assume ! Y’a Mr Spock dessus !), et autres goodies « Friends », « Dr House » ou « Les Simpsons »…
C’est, semble-t-il, la seule boutique de ce genre qui existe à New-York, à part la bien plus petite boutique de la chaine HBO (1100 Avenue of the Americas), qui propose des gadgets sur « The Sopranos », « Game of Thrones », « Curb your enthousiasm », et… l’inévitable « Sex and the city ».
Mon Disneyland à moi, quoi.
C’est d’ailleurs par le bâtiment de la NBC que l’on accède au Top of the Rock, pour y admirer, du haut du 69e étage, toute la beauté de Manhattan.
La plupart des gens le font depuis l’Empire State Building, mais il semblerait que la queue soit très longue là-bas, alors qu’ici pas du tout. De plus, on peut observer l’Empire State, ce que je ne me suis pas privée de faire.
J’ai choisi également une montée à la tombée du jour.
Un vrai luxe, pour une parisienne, que de pouvoir admirer le soleil se coucher…
(Précision : il fait moins mille dehors, et la terrasse est balayée par des vents violents. Vous êtes prévenus !)
Le lendemain, indispensable déjeuner chez Katz, le fameux déli où a été tourné la scène culte de « Quand Harry rencontre Sally ».
Souvenez-vous !
(cliquez sur l’image pour voir l’extrait)
C’est peu dire qu’ils tiennent à rappeler à leurs clients la référence mythique de l’endroit où ils se trouvent !
Bon, après tout, c’est rigolo. La pub fonctionne, j’ai demandé au serveur le même sandwich que celui de Sally, mes filles ont exigé que je le le mange en silence (nan mais ho ? ça va, oui ?), et j’ai juste un peu geint parce que j’avais le dos bloqué depuis 48 h. Rien de grave, quoi.
Le souci, c’est la lourdasse qui est venue s’assoir à la table « officielle » avec son petit ami, qui s’est mis un masque sur la tête (qui ne représentait même pas Meg Ryan), qui a demandé à la serveuse de la filmer avec son camescope, et qui s’est mise tout naturellement à simuler une crise d’appendicite, un réveil d’anesthésie générale, une gastro, que sais-je, bref, à produire des beuglements de vache qui vêle qui m’ont autant consternée qu’ils ont mis mes filles mal à l’aise.
Remarquant la figure gênée des nioutes (et le silence pesant qui s’était abattu sur la salle du restaurant), un type est gentiment intervenu pour la calmer.
L’idiote a rigolé, et lui a demandé 5 mn de plus, le temps de tourner la prochaine scène, celle où elle met des baffes à la table dans une parfaite imitation de l’Exorciste.
Re-gêne de tout le monde, que la bêtasse prend pour une vague d’admiration implicite pour sa performance.
Mon Dieu.
Vite, fuyons voir la Statue de la Liberté.
(Là aussi, méfiez-vous des imitations ! Rien ne vaux l’originale…)
Pour y aller, prendre le Staten Island Ferry (à la pointe sud de Manhattan). Il ne s’arrête pas sur l’ile où elle se trouve, mais il est gratuit et on n’avait pas l’intention de la visiter, de toutes façons. Par contre il permet de la voir de près, et c’est tout ce que nous voulions.
Après un petit détour par le New-York City Police Museum (100, Old Slip) (l’adresse n’est pas une blague), direction le Brooklyn Bridge que nous traversons à pied.
C’est la fin de la journée, je veux absolument profiter du coucher de soleil sur un endroit magnifique, mais pas sur le pont. Autre part…
Nous arrivons à Brooklyn…
Et là, sur Brooklyn Heights Promenade, il n’y a pas de mots pour décrire la merveille du spectacle qui s’offre à nous.
C’est probablement un des plus beaux paysages que j’ai jamais vu.
Il n’y a pas de mots…
…pas besoin de mots.
Retour en taxi (ils ont tous la télé dedans !)…
…et tandis que le Chrysler Building brille de mille feux…
…Jean Dujardin s’apprête, dans quelques minutes, à recevoir son Oscar.
…A moins que, par un prodigieux coup de théâtre, ce ne soit MOI qui le lui raffle ??
Arf, non, c’est bien Dujardin qui l’a eu.
(C’est la robe, hein ? C’est pour ça que je l’ai pas eu ? Elle était trop décolletée ? Mais j’avais mis mon manteau par dessus, pourtant !…)
Hop, pub ! Un autre de mes coups de coeur, le meilleur cheesecake de tout New-York depuis 1950 : c’est chez Junior’s (1515 Broadway). L’endroit idéal pour prendre son petit dej, et savourer cette merveille (choisissez le « plain », c’est à dire « nature », pas besoin d’artifices). A se rouler par terre.
Besoin d’un peu d’énergie pour affronter mon sport le moins favori, celui qui me saoule juste à l’idée de prononcer son nom, celui que je rêverais de déléguer à une styliste si j’étais une star (purée d’Oscar qui m’a échappé)… le shopping !
On va tout condenser, hein, on va pas perdre notre temps, on va regarder toutes les boutiques d’un coup. Problème, pour cela il nous faudrait un mall (un grand centre commercial), mais à New-York, il n’y en a pas. Qu’à cela ne tienne ! Filons à Port Authority Bus Terminal prendre le 163, et hop, direction le New-Jersey.
Aaaah, je respire un peu sans tous ces buildings. Les ruelles sont vraiment très très jolies, et les maisons donnent envie d’y habiter.
Haro sur le Westfield Garden State Plaza : près de 300 boutiques réunies sur deux étages.
Et vite, qu’on en finisse.
Bon, j’en ai peut-être fini un peu trop vite… je crois que j’aime bien ma nouvelle paire de baskets, mais je n’en suis pas sûre. (En fait, il me semblait qu’elles étaient imprimées style armée, mais je réalise que c’est plutôt une impression style panthère qui aurait mangé des épinards.)
Vous en pensez quoi, vous ?
Dernier jour, il faut absolument passer à la New-York City Public Library (5th Avenue, entre 41st et 42st Street).
Et pas seulement parce que les « Ghostbusters » ont officié dedans…
(cliquez sur l’image pour voir l’extrait)
Aussi parce que ce magnifique édifice, dans le style Art Nouveau, est la deuxième bibliothèque des Etats-Unis.
Vraiment un très très bel endroit.
Quelques véhicules New-Yorkais :
Et quelques ultimes clichés :
So long, old apple !
Petit regret en quittant New-York : ne pas avoir vu Aretha Franklin qui se produisait au Radio City Music Hall pour deux représentations exceptionnelles, à peine quelques jours avant notre arrivée…
Allez, dites moi, et vous, vous êtes déjà allé à New-York ?
Si oui, laissez donc vos coups de coeur et vos bonnes adresses dans les commentaires, pour les explorateurs du futur !