octobre 21st, 2009
La mise au monde de ma première BD.
Posté le 21. Oct, 2009
Ca y est, j’ai reçu les exemplaires auteur de ma toute nouvelle et toute première bande dessinée : Les carnets d’Agnès, aux éditions Hugo BD !
Elle est gé-ni-ale.
Mais ça, ce sera à vous de me le confirmer, le 12 novembre prochain…
En attendant, voici un petit reportage que j’ai fait à l’imprimerie où elle est née, entourée de responsables tous plus gentils, accueillants et attentionnés les uns que les autres. J’en profite pour les remercier ici de la visite guidée et explicative de ce temple de l’encre et du papier (c’est l’imprimerie PPO-Graphic, à Palaiseau).
Ici, dans cette machine (alors désolée pour l’immensité des termes techniques que j’ai déjà oublié) se fait l’impression des planches, qui passent successivement sous des giclées de couleurs différentes.
…sous du noir, puis sous du bleu, sous du rouge, sous du jaune, etc….
Pour ne pas que les pages se collent les unes aux autres, on les poudre, et comme les techniciens respirent cette poudre à longueur de journée, elle est constituée de fécule de pomme de terre, histoire que la seule maladie qu’ils puissent attraper, c’est trois kilos de trop.
On cale les couleurs par cahiers de 16 pages, et pour cela, des dizaines de kilos de papier d’essai sont nécessaires. C’est terrible, de voir toutes ces planches jetées à la poubelle…
….sauf quand elles sont mélangées à des planches de Gaston Lagaffe. Là, pardon mais Gaston, c’est la classe.
Un gentil responsable m’explique la fabrication des albums, au détail près. C’est littéralement passionnant. Heureusement, j’ai pris des photos. Et je peux donc témoigner concrètement qu’une couverture d’album, avant d’être sublime, c’est juste un carton très laid. Voyez vous-même :
(Oui, c’est la couv du nouveau Black et Mortimer, qui sort le 20 novembre prochain… top privilège, je l’ai vu tout nu !)
Aaaaah, ces tonnes de papier vierge dans lesquelles on voudrait se rouler avec ses crayons, ses plumes et ses pinceaux…
Aaaah, ces monticules de cahiers, prêts à être assemblés pour former une passionnante BD.
Sur la console de réglage des couleurs, Jean-Baptiste Gilou (mon éditeur) médite.
Les couleurs sont calées…alors on imprime ? D’abord, je dois signer le bon à tirer. Comme ça ensuite, si les couleurs sont ratées, on dira que c’est de ma faute.
Oh ?…ohlala…ça y est, ça s’imprime ! Je l’aperçois à travers le plexilas, mon bébé arrive ! (et même pas mal, en plus.)
Résultat, quelques jours plus tard…..