octobre, 2009
Le service de presse a été envoyé…
Posté le 29. Oct, 2009
… et j’ai plus de doigts (juste des moignons), plus d’énergie (je l’ai signé jusqu’à 21h), plus de yeux (mes lentilles ont fusionné avec ma cornée), alors j’espère sincèrement que vous l’aimerez..
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Festival Quai des Bulles à St Malo 2009
Posté le 26. Oct, 2009
Pour mon tout premier festival de bande dessinée, présentant en avant-première les « Carnets d’Agnès – premier carnet », on peut dire qu’ils ont fait fort, chez Hugo BD.
Ils m’ont juste invitée à la 2e plus importante manifestation autour de la BD, après Angoulême. Autant dire que j’étais un peu impressionnée, malgré mes cinq ans de vadrouille en salons du livre. A tel point que j’étais même un peu perdue, au début, sans mes livres habituels.
A côté de ma chaise, se trouvait assise la comédienne et scénariste Axelle Laffont (Marny, chez Hugo BD). Une fille adorable, chaleureuse, et ravie de me rencontrer, comme me l’a répété un peu plus tard dans la journée notre blonde attachée de presse.
Scénariste, disais-je ? Oui, car Axelle n’est pas seulement une femme douce et réservée, c’est également une brute en dessin. Mais son humilité et sa discrétion naturelle la retiennent de se mettre trop en avant. Aussi a-t-elle choisi de partager son succès avec un autre dessinateur, et réserve-t-elle à quelques rares élus la contemplation de ce talent qu’elle a décidé de taire.
Axelle possédant, grâce à sa minuscule caméra déguisée en téléphone portable, un indécent film de moi en train de regarder l’objectif, je me tais également, et n’en dis pas plus pour ne pas l’indisposer (ou qu’elle le diffuse).
Un peu plus tard, avec mon pote Gordon Zola, on s’est dit que bon, on est en Armorique, c’est les 50 ans d’Astérix, tiens, et si on allait déplacer un Menhir pour célébrer la tradition locale ?
Le menhir, je sais pas, mais nos vertèbres, oui, on en a déplacées quelques unes.
Soudain, j’ai entendu des murmures. Un frémissement dans la foule. Quelqu’un, à priori quelqu’un de connu, lisait ma bande dessinée devant mon stand. Hop, discrètement, j’ai saisi mon appareil photo et immortalisé la scène. Le problème, c’est que, de dos, je n’ai pas pu l’identifier. Mais qui était-ce donc ?!
Je ne le saurai sans doute jamais.
Tant pis.
A la place, je suis allée me faire dédicacer le dernier tome de « Notes », de Boulet, pour l’offrir à mon frangin qui adore son blog.
Mon but à moi, c’était un autographe d’Uderzo. Rien que ça, il me le fallait, coûte que coûte. Même si je savais que ça n’allait pas être de la tarte.
Et j’en ai repéré UN ! Par terre, nonchalamment encadré, à la portée du premier pick-pocket d’autographe venu, peut-être à ma merci, donc.
Maaaais je ne suis pas ce genre de femme, alors j’ai demandé poliment aux gens de chez Leblon Delienne, chez qui il trônait, comment l’obtenir. On m’a répondu qu’il était offert pour tout achat d’un Obélix grandeur nature.
Aucun problème ! A moi l’homme à nattes s’il me permettait d’acceder au précieux parchemin. J’ai donc dégainé mon chéquier, prête à y inscrire la somme demandée, qui était de… ?
4000 euros.
Ah.
J’ai rengainé mon chéquier, et me suis dit qu’en parlant de nature, l’homme à nattes accepterait peut-être le paiement sous cette forme.
Purée, j’vous jure, j’ai vraiment essayé. Et honnêtement, il m’en a fallu du courage. Mais finalement (heureusement ?) pour moi, il préfère la compagnie de son chien.
Alors tintin, l’autographe.
En parlant de chien, je me suis ensuite rendue sur le stand du monsieur du même nom (Monsieur Le Chien), découvrir enfin la tête qu’il avait.
Sur son blog, à l’humour décalé, 15e degré voir parfois trash, mais très drôle, il se prétend d’une laideur repoussante.
Ben c’est pas vrai, moi il ne m’a pas repoussée (même quand il m’a signé son album « Féréüs le Fléau », que j’ai beaucoup aimé), et il m’a fait un si joli autographe, que je lui en ai gratté un second.
(Oui, Monsieur le Chien aime visiblement les pulls verts)
Lors de ce salon, je n’ai pas pris beaucoup de photos. Tout simplement parceque je n’ai pas eu le reflexe de le faire.
Je m’en veux donc terriblement de ne pas avoir shooté le big boss de chez Hugo BD : Hugues de Saint Vincent (adorable), qui dirige la maison d’édition, et qui fait aussi représentant de l’Office du Tourisme de St Malo à ses heures perdues.
Je m’en veux de ne pas avoir shooté dans le sublime restaurant où il nous a tous invités, l’équipe des dessinateurs et scénaristes de chez Hugo, Jean-Baptiste mon éditeur, et moi. (Que des hommes ! Axelle et Marie parties, j’ai été la seule femme pendant deux jours. Et pas un seul de ces grands dégourdis capables d’aller me piquer l’autographe d’Uderzo… Pfff… j’vous jure….)
J’ai donc pu constater cette amusante similitude entre les salons du livre généralistes (composés d’écrivains hommes, et de beaucoup de femmes) et les salons du livre BD (composés à 90% d’auteurs et dessinateurs hommes) : tout le monde se biture la tronche quand vient le soir.
Je suis en conséquence trop dégoutée de ne pas avoir pris de clichés de ces hommes dansant virilement entre les tables, tentant des claquettes sur la moquette, ou plongeant leur visage dans les rinces-doigts pour se rafraichir, que j’aurais pu négocier après leur gueule de bois, au bas mot, le prix d’un autographe d’Uderzo.
A la place, je n’ai rien d’autre à vous offrir que cette photo de la plage, face au salon, où quelques crop circles sont apparus pendant la nuit, et qui raviera mon patron, qui aime tant sa région.
Au salon, d’ailleurs, je fais la connaissance de Thierry Nouveau et de Marc Cantin, l’illustrateur et l’auteur d’une série que ma nioute minus adore : Léo et Lola. Aussitôt, le libraire nous immortalise, parce qu’honnêtement, on le vaut bien.
Alors le bilan de ce salon ?
J’ai beaucoup signé, et ça m’a fait super plaisir de trousser des petits dessins pour tout le monde. Ca m’a même tellement plu, que je ne voulais plus quitter mon stand !
Il a fallu que Jean-Luc Garréra (dessinateur de la série Droit au But, chez Hugo BD), et Jean-Baptiste Gilou, mon éditeur préféré, m’emmènent de force prendre le train.
Le problème, c’est que je n’étais pas calmée, et j’ai eu besoin, comment dire, de continuer encore un peu sur ma lancée. Je n’avais plus de papier ? Qu’à cela ne tienne ! Qui a besoin de papier, quand il a des crayons ?
(sous-titre : Jean-Baptiste est terrifié) 🙂
(Et il a raison de l’être, parce que maintenant, c’est à son tour !)
Retour à la maison, après avoir remaquillé la quasi totalité des passagers du wagon (et franchement, certains en avaient besoin).
Pendant ces trois jours, j’ai saupoudré plein de stands avec mes derniers sous (sauf « L’ours Barnabé », qu’Hugues de Saint Vincent m’a offert : très très bien, ce livre)…
…mais surtout, surtout, je me suis acheté LE truc pour lequel j’ai eu un coup de foudre, et qui trône désormais sur ma bibliothèque, ce dont je ne suis pas peu fière.
D’ailleurs, tiens, je vous le montre :
…un Gaffophone et son Gaston !!!!! Hiiiii !
Et il marche !
Il m’a déjà pété toutes les vitres des fenêtres de la maison !
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La mise au monde de ma première BD.
Posté le 21. Oct, 2009
Ca y est, j’ai reçu les exemplaires auteur de ma toute nouvelle et toute première bande dessinée : Les carnets d’Agnès, aux éditions Hugo BD !
Elle est gé-ni-ale.
Mais ça, ce sera à vous de me le confirmer, le 12 novembre prochain…
En attendant, voici un petit reportage que j’ai fait à l’imprimerie où elle est née, entourée de responsables tous plus gentils, accueillants et attentionnés les uns que les autres. J’en profite pour les remercier ici de la visite guidée et explicative de ce temple de l’encre et du papier (c’est l’imprimerie PPO-Graphic, à Palaiseau).
Ici, dans cette machine (alors désolée pour l’immensité des termes techniques que j’ai déjà oublié) se fait l’impression des planches, qui passent successivement sous des giclées de couleurs différentes.
…sous du noir, puis sous du bleu, sous du rouge, sous du jaune, etc….
Pour ne pas que les pages se collent les unes aux autres, on les poudre, et comme les techniciens respirent cette poudre à longueur de journée, elle est constituée de fécule de pomme de terre, histoire que la seule maladie qu’ils puissent attraper, c’est trois kilos de trop.
On cale les couleurs par cahiers de 16 pages, et pour cela, des dizaines de kilos de papier d’essai sont nécessaires. C’est terrible, de voir toutes ces planches jetées à la poubelle…
….sauf quand elles sont mélangées à des planches de Gaston Lagaffe. Là, pardon mais Gaston, c’est la classe.
Un gentil responsable m’explique la fabrication des albums, au détail près. C’est littéralement passionnant. Heureusement, j’ai pris des photos. Et je peux donc témoigner concrètement qu’une couverture d’album, avant d’être sublime, c’est juste un carton très laid. Voyez vous-même :
(Oui, c’est la couv du nouveau Black et Mortimer, qui sort le 20 novembre prochain… top privilège, je l’ai vu tout nu !)
Aaaaah, ces tonnes de papier vierge dans lesquelles on voudrait se rouler avec ses crayons, ses plumes et ses pinceaux…
Aaaah, ces monticules de cahiers, prêts à être assemblés pour former une passionnante BD.
Sur la console de réglage des couleurs, Jean-Baptiste Gilou (mon éditeur) médite.
Les couleurs sont calées…alors on imprime ? D’abord, je dois signer le bon à tirer. Comme ça ensuite, si les couleurs sont ratées, on dira que c’est de ma faute.
Oh ?…ohlala…ça y est, ça s’imprime ! Je l’aperçois à travers le plexilas, mon bébé arrive ! (et même pas mal, en plus.)
Résultat, quelques jours plus tard…..
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Témoignage dans le Cosmopolitan de novembre…
Posté le 08. Oct, 2009
…dans un dossier sur le thème « Ce que j’ai appris de l’argent ».
Mélange de témoignages de peoples et d’anonymes, et voici le mien :
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Héhéhé !
Posté le 02. Oct, 2009
Trop dingue, comme situation.
J’ai déjeuné avec mon-premier-fan-dont-je-suis-la-première-fan !
L’écrivain Thierry Cohen.
Va falloir que je m’habitue à le côtoyer, vu qu’on va marier nos enfants ensemble.
Il faut juste qu’on les prévienne.
Et qu’ils atteignent l’âge légal.
Et aussi qu’ils soient d’accord.
Bref, trois fois rien.
Mais sinon, nous, on est partants. 🙂