avril, 2009
Salon du livre Lire à Limoges 2009
Posté le 05. Avr, 2009
Gare d’Austerlitz, à 8h, je me perds dans la contemplation d’un olivier, planté là, devant les quais, sur lequel une nuée de mésanges n’attendent pas le train, les veinardes.
Un texto de ma copine Lorraine Fouchet m’indique qu’elle file dans un taxi, tandis qu’un coup de fil affolé de mon autre copine Tatiana de Rosnay m’informe qu’elle ne s’est pas réveillée à temps, avec le bruit des rails en arrière-plan sonore.
J’adore quand le 1er avril dure quelques jours de plus….
Allez, hop ! Ma copine Barbara Constantine nous rejoint, et en route dans notre train Corail pour trois longues et cahotantes heures de trajet jusqu’à Limoges…
…Où nous sommes accueillies, en arrivant sur notre stand, par une nuée d’applaudissements.
« Enfin !! » hurle la foule, éperdue de bonheur, en lançant des cotillons.
« Vive Tatiagnès !! » (les clameurs s’entremêlent) scandent les lecteurs qui nous aperçoivent, en entamant une petite gigue locale.
« Le salon du Livre de Limoges est désormais ouvert !! » crie, tremblant d’émotion, le maire de la ville dans son mégaphone, pointant la main avec fierté dans notre direction.
Simples et accessibles, nous accordons aux photographes de presse le droit de nous immortaliser, pour que le bonheur des badauds qui nous encerclent soit partagé par les milliers de malheureux qui n’ont pu se déplacer jusqu’à nous.
Faut pas être égoïste.
Didier le Fur, plus malin que les autres, est parvenu à se glisser entre les grilles de sécurité et à échapper à la vigilance des gardes du corps, pour témoigner toute l’admiration qu’il vouait à son auteur préféré.
Le soir, Didier le Fur qui avait réussi à se faire placer à notre table en soudoyant le maitre d’hôtel (ou alors il n’y a jamais eu de maître d’hôtel, et dans ce cas un billet de 20 euros se promène dans la poche d’un inconnu vêtu d’un smoking qui passait juste au bon moment en se rendant à la Bar-Mitzvah de son neveu), m’a négligemment demandé mon âge.
Quand j’ai répondu : « tout juste 37 ans », il s’est écrié, la voix vibrante de sincérité spontanée et premier degré « tu rigoles ?! Mais je t’en donnais exactement 10 de moins !! »
Grisée par mon unique gorgée de champagne et de crème de cassis (je supporte très mal les mélanges d’alcool) je me jetais alors à son cou pour lui témoigner tout le plaisir que son objectivité m’inspirait.
Eh oui, on est comme ça, entre nous, les people.
On s’embrasse sans arrêt.
(Entre autres).
Le lendemain, sous la tente, il a fait une chaleur étouffante.
Barbara Constantine n’en pouvait plus, du coup elle a carrément envisagé de se faire un bain de foule de midi.
Quant à Lorraine Fouchet et moi, nous avons entammé un concours de tee-shirt mouillés qui a, comment dire, rapidement provoqué une rupture de stock de l’intégralité des livres de tous les auteurs présents sur le stand où nous nous trouvions.
Merci qui ?
…………………
Edit : Karine, une adorable lectrice Limogeoise…heu, Limougène…bref, de Limoges, passe chaque année au salon, et elle est si gentille, que c’est un grand plaisir de la revoir !
Elle m’envoie ensuite les photos que nous avons faites ensemble, alors cette fois, allez hop, je les montre carrément ici !