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Printemps du Livre de Montaigu 2011 – Sous le soleil, exactement.

Posté le 11. Avr, 2011

Il allait faire une chaleur suffocante, sous le chapiteau du Printemps du livre de Montaigu. Mais alors suf-fo-cante.
Pourtant, lorsque nous nous sommes retrouvées à 7h du matin à la gare Montparnasse, ma copine Delphine Katrantzis et moi-même, nous l’ignorions encore.
Delphine ? Mais si, je vous ai déjà parlé d’elle. C’est une des meilleures attachées de presse sur la place de Paris. Toujours souriante, ultra-réactive, efficace et adorée par ses auteurs. What else ?
Bien sûr, vous savez ce que c’est qu’une attachée de presse ?

delph

C’est la fille qui arrive à 7 heures du matin à la gare, un portable collé à chaque oreille, pour gérer les billets, vouchers, étiquettes et autres tracas logistiques des gens dont elle s’occupe et qui généralement dorment encore. Pas moi, donc, puisque d’une part je ne dors jamais le matin, et d’autre part je suis juste sa copine.

Agnes Abecassis  a Montaigu
(Heeu.. Delphine, tu veux pas faire des minutes sup’ et m’expliquer ce que ça veut dire, çaa, lààà ?)

Delphine étant dans un wagon différent du mien, je me renseigne… qui voyage avec moi ? Je veux pas faire ma Mariah Carey, mais c’est trop dur de faire la conversation à son Marie-Claire pendant deux heures. J’exige une compagnie humaine. Arrive ma cops Isabelle Alonso, qui dégaine son billet et découvre que non seulement elle est dans mon wagon, mais aussi pile dans le siège à côté du mien ! C’est un miracle, j’ai trop envie de chanter alléluia.
Comment on va pouvoir faire des trucs de filles, à un point, hou, s’en est indécent.

isa
(genre ça.)

agnes
(ou encore ça.)

Après, un car nous emmène jusqu’au lieu où aura lieu l’offrande de nos traces de stylos à la foule avide de recueillir quelques gouttes de cet ADN encré (j’en fais pas un peu trop, là ?).

Après, on a investit nos stands. On découvre à côté de qui on est assis, ou qui nous fait face.
Pour moi, c’était Xavier Milan et Dominique Labarrière.

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(Regardez comme ils sont heureux : ils vont m’avoir face à eux pendant deux jours. Bande de p’tits veinards.)

Et puis les heures s’écoulent, et les gens arrivent.
J’adore quand mes lectrices touchent du doigt chacune des couvertures de mes livres, et minaudent d’un air gourmand : « celui là je l’ai, et celui là aussi, et puis celui là, et celui là… ». Ca ne me donne pas l’impression d’être un écrivain, mais une marchande de bonbons.

decosaln

Sous le chapiteau, c’est l’étuve. Le soleil nous tombe directement dessus et chauffe tout ce qu’il peut. Les auteurs fuient (double sens), changent de place, mais moi, intrépide, je reste. D’autant que Michel, l’adorable responsable du stand, installe un énorme ventilateur qu’il pointe directement dans mon dos. Un délice.

kiara
(Oui, les mèches qui volent avec le ventilo, les joues rougies par la chaleur, blabla, c’est bien… mais sans déconner, il est pas canon mon vernis à ongles bleu schtroumpf ?!)
(Merci à l’adorable Kiara pour cette photo.)

Quand le moment d’aller nous poser à nos hôtels arrive, les auteurs n’ont qu’un seul mot à la bouche : « douche-douche-douche-doooouche-rhaaaa-douche-bordel. »

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(Le jour : à 2m du salon. La nuit : à 2m du lieu de la soirée.)

Alors forcément, quand on débarque à la soirée organisée en notre honneur, notre premier réflexe, c’est de boire…

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(…de l’eau, hein.)
(d’ailleurs, en parlant d’eau, merci à cet inconnu qui a remis en marche les sèches-main des toilettes qui étaient déconnectés. Un stupide accident de crème de fenouil verte sur le décolleté de mon top saumon pendant l’apéritif, une Delphine qui m’entraine près d’un robinet et le tamponne avec tant d’application que si elle parvient miraculeusement à retirer les tâches, elle le transforme aussi en parfait tee-shirt mouillé, une soirée qui s’apprête à devenir cocasse car l’hôtel est trop loin pour me changer…et ce héros tout juste sorti des toilettes pour hommes qui sauve ma dignité !)

Le diner est une merveille de chez merveille. Concocté par un chef qui a obtenu deux étoiles au guide Michelin, il régale nos yeux autant que nos papilles. Sérieusement, vous avez suivi Top Chef, récemment ? Vous avez bavé devant votre télé ? Eh ben nous, on a eu un diner Topchefien, en live ! Huum, c’était trop bon.

Allez, je vous donne envie !

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(le petit verre, là, de truc de tomates avec du machin de  pomme par dessus, c’est le mélange qui vous fait gémir d’extase dès la première gorgée. On se regardait tous à table en le dégustant : mais comment peut-on concevoir un truc aussi bon ? Si Cléopâtre prend des bains de lait et  Madonna des bains de champagne, moi je veux prendre un bain dans ça !)

Agnes Abecassis a M

(Ceci est un cure-dent géant. Ouais. Faut bien ça, pour un repas géant.)

Mais le pire du mieux, c’était notre table. Tous nos potes s’étant éparpillés dans la salle, Delphine et moi nous sommes retrouvés avec des inconnus, ce qui est parfois une bonne chose. Et ce soir là, ce fut le cas : notre table ne s’est remplie que de gens charmants.
Jusqu’à ce qu’une dernière personne vienne nous rejoindre, et que nous découvrions que si les tables avaient constitué des galettes des rois et qu’il n’y avait eu qu’une seule fève pour toutes, c’est nous qui venions de l’obtenir.
La fève en question s’appelle Xavier de Moulins, et il est responsable des relations extérieures au conseil général de Vendée.

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Cet homme a illuminé notre soirée par sa gentillesse, sa convivialité, son érudition, et son humour pince-sans-rire.
Le dîner avait lieu dans une grande salle de l’Historial de la Vendée, un extraordinaire musée de 7000 m2 que nous n’avions pas pris la peine de visiter, épuisées par une journée bien trop remplie. Alors, entre les plats, il nous entrainait Delphine et moi juste quelques mètres plus loin, à la découverte du patrimoine de sa région, incroyablement mis en scène dans des petites salles qu’on aurait cru conçues par un décorateur de chez Disney. Su-bli-mes. Un conseil, si vous êtes dans le coin avec vos gosses, allez-y ! Vos enfants adoreront (il y a des salles  carrément à leur taille), mais vous encore plus ! Préhistoire, antiquité, moyen-âge, jusqu’à l’époque actuelle, la mise en scène est si ludique et interactive que l’exploration et la découverte de l’endroit seront un moment génial à partager en famille.

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(Photos très sombres parce que j’ai pas mis le flash, mais les pièces ne le sont pas du tout.)

Et évidemment, qu’est-ce qui se passe quand deux gamines visitent le coin des enfants ?

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On retourne diner, donc, once again….

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Il est bien entendu qu’à ce niveau, nulle bataille de boulettes de mie de pain n’a été entamée.

boulettes
(De toutes façons, ici, même les boulettes de pain sont design : elles étaient roses.)

A un moment, je réalise que Xavier de Moulins nous propose depuis tout à l’heure d’aller faire un tour en hélicoptère, après le repas.
Je frétille sur mon siège : oh la classe, comment ils vont tous crever de jalousie, les potes aux autres tables !
D’un autre côté, j’ai quand même un peu peur en avion. Peut-on considérer l’hélicoptère comme un avion ?
D’un autre autre côté, je pense aux photos de folie que ça va faire pour mon site.
D’un autre autre autre côté, je me dis que bon, je suis une star maintenant, c’est normal qu’un homme me propose d’aller faire un tour en hélicoptère pour me remercier d’avoir honoré sa table de ma présence, il faut juste que je m’y habitue.
Bref, j’en suis là de mes pensées tout en suivant Delphine, qui suit Xavier, vers le véhicule à hélice en question.

Voila la bête.

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Un véritable hélicoptère de marque…heuu…je sais pas, Supercoptere, j’imagine, que nous sommes invitées… à piloter nous-même !
Même pas peur ! (vu qu’il décolle pas.)

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(Comment on dirait trop qu’on vole. Ca le fait, hein, les effets spéciaux ?)
(I am the Master of Photoshop, moi je dis.)

Devant nous, un très large écran avec une vue du sol qui nous a donné le vertige. Je crois qu’il n’y a pas une seule personne, dans le bus qui nous a ramenées à l’hôtel, qui n’ai pas appris que nous avions fait de l’hélicoptère. (Tout est dans le « fait », en fait.)

La soirée est bien avancée, les desserts arrivent.
Pas pour moi, merci, je prendrai juste un café.

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(… ou pas.)

Mousse de fraises Tagada au sucre pétillant, fraisier avec la pâte (crue ? ou autre ? mais c’était quoi cette pâte ??) la plus incroyable que j’ai goutée, sucettes macarons à la barbe à papa… de toutes façons, peu importe. L’hélicoptère n’aurait pas pu décoller.

Thierry Drapeau, le chef, timide et gêné, passe en coup de vent se faire féliciter. Mais c’était sans compter monsieur La Fève à notre table qui nous emmène le rejoindre en cuisine, Delphine et moi, pour des félicitations encore plus enthousiastes.

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cuisine
(les cuisines où il nous a concocté ce succulent repas ! Il est fort, hein ?)

La soirée se termine, non pas en boite (eh! oh! qui c’est qui était à la gare depuis sept heures ?), mais devant un Coca light, que l’adorablissime gardien de nuit de l’hôtel St James accepte de nous servir. (Il a ouvert le bar juste pour nous, jusqu’à ce qu’on finisse d’y papoter à deux heures du mat. Mille fois mieux qu’une boite.)

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Le lendemain, il fait à peine moins chaud.

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(avec Morgane et Elodie, de la librairie Siloë)

Alors parfois, entre deux lecteurs, je file m’échapper faire un tour…

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Merci à la librairie Siloë pour son merveilleux accueil, merci à tous les lecteurs qui sont passés me voir, merci à Xavier de Moulins pour sa gentillesse, et bravo à Thierry Drapeau pour sa deuxième étoile !

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Lire à Limoges 2011. Aaaall byyy myyyselffff….

Posté le 04. Avr, 2011

D’un côté, j’étais super contente, et d’un autre côté, j’étais pas super contente.
J’étais super contente parce que le salon du livre de Limoges, il est juste dans le top five de mes salons préférés.
Voire même dans mon top two.
Voire même, allez, cessons de tourner autour du pot, c’est carrément mon salon préféré.
Les lecteurs y sont d’une fidélité quasi surnaturelle (près de 80% des gens venus acheter le Théorème m’ont confié qu’ils avaient déjà lu tous mes autres !), les auteurs sont divinement accueillis et super bien pris en charge, il y a une grosse médiatisation autour de l’évènement, bref, c’est topissime. Seulement cette année, le salon n’a eu qu’un seul défaut…
Ma bande n’était pas là.
Mais si, ma bande, vous savez… la bande de folasses avec qui ont se fait des batailles de boulettes de pain à table, avec qui on rivalise de poses glamour et classes, bref, ma classe de nature à moi.
Cette année, elles étaient toutes invitées à un salon à Châteauroux auquel je ne suis pas allée, accro de Limoges que je suis.
Ceci étant, il y avait tout de même Eric, mon adorable attaché de presse, qui était de la partie. Et aussi Anissa, qui n’est plus mon attachée de presse mais qui est adorable quand même, et puis Irène Frain, qui elle non plus n’est pas mon attachée de presse, mais ça, vous le saviez déjà.

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(Cheese, les filles !)

Au début, sérieuse, j’ai signé un coup.
Et puis au bout d’un moment, comme les boulettes de mie de pain commençaient à me manquer, je suis allé fureter. J’ai vu des rideaux, qui cachaient des coulisses, ça a titillé ma curiosité et fatalement, j’ai tiré les rideaux et je suis entrée. Et devinez sur qui je suis tombée ? Sur Christophe Zirnelt, l’animateur de plein d’émissions sur France 3. Il était en train de remettre  ses cheveux à leur place.

chris2
– Qu’est-ce que tu fais Christooooophe ? (je lui demande avec ma voix de petite fille qui s’ennuie sans ses copines.)
– Tu vois bien, gamine. Je me prépare, pour plaire à mon public.
– Tututut ! C’est pas du tout comme ça qu’il faut faire. Passe moi ton pinceau, la maquilleuse a oublié plein d’endroits. Regarde.

Agnes Abecassis et Christophe Zirnhelt

– Là, elle a oublié de te faire les globes occulaires. Bouge pas, j’y vais…
– Doucement, hou, doooucement le blanc de l’oeil…
– Et là, tu vois, elle a complètement zappé l’intérieur de l’oreille. Attends, je te le fais…
– Doucement, hooou, doooooucement….
– Et là, tu vois, je trouve qu’il faudrait que….
– Non, pas là, non.

Je l’ai même accompagné sur son plateau, pour vérifier que son fard à blanc d’oeil tenait bien. Et comme il est gentil, Christophe, il m’a dédié son émission :

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– Cette émission, bébé, je la fais pour TOI !
(Johnny, sort de son corps !)

Je retourne donc à ma place, tranquille. Quand tout à coup… il se passe un truc drôle ! C’est terrible, ce genre de chose, ça ne prévient pas. L’éclat de rire vous tombe dessus, paf, sans que vous vous y attendiez. Alors là, je n’ai aucune idée de ce qui nous faisait rire, Erwan Chuberre et moi. Rapport à ma mémoire de poisson rouge…

erwan

…mais ça avait l’air de nous cerner. C’est dans ces moments là qu’on se dit que les éclats de rire avec sa bande, mine de rien, y’a que ça de vrai. Avec une bande, au moins, on se connait par coeur, on peut pas se planter, on rigole toujours dans la même direction…
(Soupir.)

livres

Petite balade au clair de Limoges (sous la tente, quoi), car il faut lire, les gars, il faut lire ! Souvenez de vous de vos premières lectures… hein ? Ca vous donne pas envie d’embrayer sur des trucs plus récents ?

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(Non mais là, le salon est fermé. Il faut partir, maintenant. Ca suffit monsieur, laissez les auteurs rentrer chez eux, un peu, ho.)

Le soir, comme d’habitude, les auteurs dinent à la cantine des auteurs. Très classiquement, on se réunit autour d’une table, on se serre mutuellement à boire, on compare nos ventes, les autres sont dégoutés, personne ne veut me lancer de boulettes de mie de pain pour la peine, bref, on s’amuse bien.

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(Ici, de gauche à droite : l’écrivain Xavier Milan, l’animateur Christophe, mon Eric à moi (celui qui s’occupe de ma presse). Une chouette soirée qui s’annonce !)

Soudain, c’est le drame. Quelqu’un pose la question à laquelle absolument PERSONNE ne s’attendait, la question qui va faire basculer la soirée en une fuite éperdue vers une autre table : « et sinon, qu’est-ce qu’il y a au menu ce soir ? ».

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(Cette photo a été prise au moment précis où j’ai répondu : « excusez-moi mais… je n’ai pas très bien compris votre réponse. Vous pouvez répéter ? »)

On m’a répété le menu d’une voix lugubre, et à nouveau, j’ai cru ne pas avoir bien entendu. La suite, je ne l’ai comprise que lorsque les trois compères m’ont révélé qu’ils avaient fait parti d’un groupe, dans leur jeunesse. Un groupe que j’écoutais, pourtant, et dont le nom aurait forcément du m’alerter, puisque c’était les….

fineyoungcanibals

…Fine young cannibals !!!!!!

Du coup, vous pensez bien, j’ai du fuir.
Fuir au loin, à toutes jambes, juste à la table d’à côté, pour y trouver refuge auprès de Lionel, un type super gentil qui fait partie du staff, et qui m’avait prise en photo l’année dernière allongée dans les escaliers avec un comédien de télévision. (C’est bien moi qui vient d’écrire cette phrase, là ?)

lionel

Pas sûre que Lionel puisse me défendre contre les boulimiques d’en face, car je le vois s’envoyer des pilules d’Advil au rythme où on avale des M&M’s. Le pauvre me fait la conversation en essayant de retenir nonchalamment tous les germes de la monstrueuse rhinopharyngite qui est en train de le terrasser sous mes yeux. Bienveillante, je décide de l’aider en dégainant la trousse de premier secours que je trimballe en permanence dans mon sac de grande psychotique, et qui comporte tous les outils pour réaliser une transplantation rénale au débotté.  (Quelqu’un à table a fait la réflexion que j’ai réellement assez de pansements dans ma trousse pour recouvrir un corps entier. C’est pas faux.)

Le lendemain, qui je croise dans le hall de mon hôtel ? Hein ? Qui ?
Des femmes. (C’est terrible, quand même, ce salon où il n’y a quasiment que des mecs. (Ah ! Ah ! Bien fait, ma bande. Vous n’aviez qu’à venir !))
Ces femmes sont les auteurs de la série Oksa Pollock, que nioute ainée a-do-re.

oksa

Douces et hyper accessibles, une jolie rencontre.

Allez, hop ! On va signer. J’attache mes cheveux, et… au boulot.

Agnes Abecassis (2)

(merci Eric, j’aime bien cette photo) :o)

La journée s’achève, c’était trop sympa.
Je file prendre mon train, et exceptionnellement, je le prends une heure avant tous les autres auteurs. Je voyage seule, donc.
Trois heures et demi de train, ça va être long… alors je m’achète un bouquin, et une fois installée dans mon wagon, je me mets à l’aise.
Après tout, je peux, vu que je ne vais recroiser personne. Je m’octroie donc le luxe inédit chez moi de faire gicler mes lentilles jetables, et de chausser mes lunettes en public.
Aaaah…. j’allonge mes jambes, je me détends, les gares défilent, et soudain, je percute.
Ils viennent pas d’annoncer « gare de Chateauroux », là ?
Nooon, il est un peu tôt, ce serait quand même incroyable, si…. allez, je tente.
Un coup de fil à ma bande.
« Vous êtes où, là ? »
« Ben là, on monte dans le train pour Paris, et toi ? »
« Ben moi… JE SUIS DEDANS !!! » (…et j’ai mes lunettes sur le nez, gloups !)
Après, c’est comme dans un film : la fille qui court vers son bien-aimé, elle sait qu’il est là, qu’il lui tend les bras, elle court (bordel, j’étais wagon 12, et elles wagon 1 !!), elle court, elle court, elle commence à croiser des auteurs, qui tous la reconnaissent (malgré ses lunettes !)
« Toi ici ?! »
« mais Agnès, on t’a pas vue, t’étais là ?! »
« Agnès ! Oh mon Dieu c’est un miracle, nous sommes sauvés !! »
Elle s’arrête papoter un coup, parce que bon, le wagon 1 c’est loin.

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(Héloïse Lièvre, Stéphanie Hochet, et Patrick Goujon. Une n’est pas publiée en livres, l’autre est publiée mais pas chez Gallimard, et le dernier est publié chez Gallimard. Saurez-vous, d’après la honte qu’exprime leur visage, reconnaitre qui est qui ?)
(Cette blague m’a fait me marrer toute seule pendant tout le chemin du retour.)

Quand soudain……………………………………………………

mabande

MA BANDE A MOI !!!!!!!! (Enfin, deux de ma bande, quoi.)
(Fais pas genre, Alonso, en vrai tu t’es écroulée dans mes bras éperdue de bonheur. Et toi, Dyens, on la refait. Je veux un peu plus d’enthousiasme dans le regard !)
(Et non monsieur, on ne touche pas.)

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On démontre le Théorème de Cupidon sur le net :

Posté le 27. Mar, 2011

Sur Parutions.com :

parutions

Sur Critica :

critica

Sur Jewpop :

jewpop

Sur le site d’Isabelle Alonso :

isa

Sur le site Plume Libre :

plume libre

Sur le blog Decipherium :

deci

Sur le blog Le célibat ne passera pas par moi :

celibat

Sur le blog Ma-librairie-virtuelle :

malibrairie

Sur le blog Totally brune :

totally

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Le Théorème de Cupidon sort aujourd’hui !!!!!

Posté le 08. Mar, 2011

…et c’est la formule idéale pour résoudre vos problèmes de lecture : a new book, plein d’humour et d’amour ! Les libraires vont commencer à ouvrir tout doucement leurs cartons….

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…et à le mettre en place.
J’espère que vous l’aimerez autant que moi je me suis régalée à l’écrire !

Good reading, people !

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Londres time no see…

Posté le 19. Fév, 2011

Ouais, ça pour faire un bail, ça fait un bail. Quinze ans, très exactement.
Quinze ans  que je n’avais pas mis les pieds à Londres ! Je me souviens, la dernière fois, c’était après la déception d’un test de grossesse négatif. L’ex m’avait organisé un week-end chez les british pour me changer les idées. J’ignorais que le test s’était trompé, et que je portais en réalité une petite passagère clandestine.
Cette fois, c’est avec deux passagères pas clandestines du tout que j’ai décidé d’aller célébrer la fin d’écriture du Théorème, en m’accordant une pause hautement nécessaire.
Direction l’Eurostar. Deux heures et demie plus tard et la constatation par nioute minus qu’effectivement, le tunnel sous la Manche n’est pas transparent et ne nous permet pas de voir de poissons, arrivée à la gare de St Pancras.

GarestPancras

Tout est beau ! Tout est grand ! Tout est propre ! (Oui, bon, je sors de chez moi une fois tous les quinze ans, et ça commence à se voir.)
On attaque par un petit tour chez Harrods (87-135 Brompton Rd, SW1), histoire d’éblouir les minus avec ses rayons aux décorations somptueuses et à l’opulence délirante.
Il y a plusieurs entrées dans ce grand magasin, un monument dont la devise est « Omnia, omnibus, ubique » (« tout, pour tout le monde, de partout »). Il parait qu’Hitchcock y commandait ses harengs qu’il se faisait livrer à Hollywood, que la dépouille de Freud a été embaumée par le service funéraire de l’établissement, et que jusqu’en 1976, on pouvait même y acheter des ceintures de chasteté !
Et donc nous, sans le faire exprès, on passe par l’entrée… des bonbons. Oh, misère.
Hystérie dans la salle, impossible de tenir les nioutes qui s’apprêtent à plonger la tête la première dans les Jelly Beans. C’est la fête à la carie.

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Stratégie-stratégie, je leur propose, avant d’acheter quoi que ce soit, de jeter d’abord un coup d’oeil au rayon « animaux », dont j’ai entendu beaucoup de bien niveau schtarbitude prononcée.
Eh ben je n’imaginais pas à quel point.
Du lit à baldaquin aux fringues griffées (c’est une image) haute-couture, en passant par le pack de bières pour toutous, le collier incrusté de diamants ou les donuts de Médor, tout n’est qu’émerveillement, éclats de rire voire consternation.

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Un petit tour au rayon jouets, où pendant que les nioutes constatent à quel point elles ont grandi et fuient le rayon Barbie, je m’offre un tête à tête avec un joli panda.

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(Oui, bon, l’uniforme, hein…)

Puis on prend l’escalator (qui est le premier à avoir été installé en Europe) pour une balade à travers les rayons traiteurs, qui rivalisent d’une exquise décoration Art Nouveau.

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Impossible de ne pas tester un cupcake (le premier de ma life !).
Verdict : pas pour moi, c’est trop écœurant. (Ben oui, on peut être parisienne et n’aimer ni les cupcakes ni les macarons, la preuve.) Comme il est l’heure de déjeuner, je me rabats sur une pie à la viande, à la tomate et aux oignons, sublime.

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Ensuite, hop, direction le Natural History Museum (Cromwell Rd, SW7), à deux pas.
L’avantage, quand on parcours Londres avec ses gosses, c’est que la plupart des musées sont gratuits ! Dingue, surtout quand on constate la qualité incroyable des musées en question.

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Dès l’entrée, on est accueillis par un immense squelette de diplodocus, qui mate les gens de haut depuis plus d’un siècle. (Oui, je sais, j’ai mis une photo de tricératops, mais c’est parce qu’il était plus…hum… à ma taille, disons.) Ensuite, on se perd littéralement dans un labyrinthe de connaissances sur le monde animal, classé par sections (les dinosaures, la biologie humaine, les oiseaux, les insectes, etc…) Passionnant.

Tout près-tout près, se trouve le Science Museum (Exhibition Rd, SW72DD).
Carrément bluffant, c’est un musée qui couvre la plupart des activités scientifiques, technologiques et médicales, des années 1750 aux années… 3000 !

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En vrac : on croise la première locomotive à vapeur, des avions tous droits sortis du film « Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines » (certains avaient carrément des pédales !), la (vraie) capsule Apollo 10 (celle juste avant Apollon 11, la mission où les gars ont marché sur la lune) qui avait un équipage à l’intérieur (flippantissime de sobriété, cet intérieur, dire que les mecs ont tourné autour de la lune avec CA ! (voir photo)), le premier scanner cérébral datant de 1971, qui ressemble à une machine à laver la tête, Cray, le premier super-ordinateur datant de 1976, le pendule de Foucault, et même un accélérateur de particules au sélénium. (Bougez pas, je demande à Sheldon à quoi ça sert)…

Le soir, balade dans London by night… on remonte le long de la Tamise en marchant, depuis Tower Bridge jusqu’à Big Ben. Le London Eye est illuminé. Les rues sont pleines de promeneurs qui se baladent bras dessus, bras dessous. L’air est frais, l’ambiance est euphorique.
Londres est une ville belle à couper le souffle.

lonbyni

Le lendemain matin, testage d’un vrai petit-déjeuner à l’anglaise. Je tombe sur une adresse géniale : The breakfast Club, à Soho (33, d’Arblay St, W18EU). Le meilleur p’tit dej que nous ayons fait à Londres, et de loin. (Si vous avez vous aussi des adresses ou des bons plans sur cette ville, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires !). Un petit dej copieux, varié, des smoothies ultra-frais, bref, une tuerie.

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Hop, la photo d’un taxi Londonien, d’une cabine téléphonique, et les fameux « bobbies », les policiers londoniens… on en croise à chaque coin de rue. Certaines cabines possèdent encore un téléphone à l’intérieur, d’autres non, mais la ville les garde même vides pour le décor, ça fait plaisir aux touristes. Mention spéciale à l’aménagement des taxis, les fameux « black cabs » (plus seulement noirs, mais parfois magnifiquement colorés), totalement accessibles aux fauteuils roulants. Quant aux policiers, il y en a partout. Il faut voir les voitures de flics débouler à 100 à l’heure en pleine ville, avec des sirènes qui rappellent le son que fait une soucoupe volante en train d’attérir dans un film de SF…

cliche

Aaaah, le St James’ park. Alors là, un immense merci à mon ami Nelson Montfort (pas « le vrai », l’autre !) 🙂 pour m’avoir si bien donné envie de revoir Londres, pour m’avoir briefée avant mon départ sur les trucs à voir absolument, et en particulier pour m’avoir parlé de cet endroit magique. C’est le plus vieux parc royal de Londres. Le coup des centaines d’écureuils qui batifolent un peu partout, je ne l’aurais jamais trouvé toute seule.

st james park

Avec les nioutes, on s’est amusées à « tauréer les écureuils ». Le principe ? Exactement l’inverse de la tauromachie traditionnelle. Là où certains plantent des taureaux en évitant de se faire toucher, nous on nourrissait les écureuils en les invitant à grimper sur notre jambe. Un pur délice.

toreation decureuils

Je l’avoue, aucun écureuil n’a grimpé sur ma jambe à moi. Non.
A la place, y’en a juste un qui m’a menacée d’une prise de karaté pour récupérer plus virilement son bout de gâteau.
Sale bête, va.

ecureuilmoi

Du coup, je me suis rabattue sur les oies. Moins charismatiques, certes, mais aussi moins susceptibles de me mettre un mawashi-geri dans la tronche.
Vu qu’elles n’ont pas de bras.

oies

Un petit tour par Buckingham Palace, inévitable.
On assiste à la relève de la garde, pour faire plaisir aux minus.

Buckingham

J’ai appris plus tard que lorsque le pavillon flotte sur le château de Buckingham, ça veux dire que la reine est dans ses appartements.
Je ne comprends pas, puisqu’en réalité j’étais devant la grille. 🙂
C’est pas tout, ça, mais il est temps de shoppinguer un peu. Ou au moins de lécher les vitrines. Et la première que j’ai voulu enduire de ma bave, fut celle de mon amour, mon chéri, mon tendre, mon « oh darling tu m’as tellement manqué »… « Marks & Spencer » !!

MetS

– Oh, Marks, je suis si contente de te revoir ! J’ai tellement pensé à toi depuis que tu as quitté la France, en 2001. Je ne sais même pas par où commencer… tu t’es coupé le nom ? Ca te va bien. Ca fait… plus jeune…
– Oui. Désormais, appelle moi M&S.
– Comment va ta lingerie rigolote, tes coffrets de produits parfumés ?
– C’est fini, tout ça…
– Tes pyjamas en satin, alors, tu en as toujours ? Attends, je file voir…
– Non plus, j’ai fait de la place pour les gaines. Et les chemises de nuit en coton moches, aussi.
– Ah… bon. Je suis un peu déçue, mais tu as toujours tes apple-pies vendues par boites de six ? Je cours au rayon alim…
– Pas la peine. Ca aussi j’ai arrêté.
– Oh… dans ce cas je préfère partir sans rien acheter. Tu es si… différent, maintenant.
– Mais attends ! Où vas-tu ? …J’ai encore des sandwichs !
– Non, je préfère ne pas rester…
– Ecoute ! C’est encore un secret, mais j’envisage de me réinstaller à Paris, vers l’été 2011. Dans le quartier des Champs-Elysées. Tu reviendras, dis ? Allez, s’il te plait… toi aussi tu m’as manqué…
– Je ne sais pas, je…
– Dis oui, je t’en prie.
– Je vais réfléchir… oui, oui, peut-être… je dois partir, maintenant…

Bon, là je suis un peu émue par ces retrouvailles ratées.
Je n’ai plus trop envie de parler. Place aux photos…

libertyandco

(de gauche à droite : Liberty (Great Marlborough St, W1B5AH), une grande boutique de luxe à la façade magnifique, un carrot cake de chez Hummingbird Bakery (vendeuses snobinardes, pff !), un pot de porridge chaud de chez Pret à Manger (une chaine de fast-food à emporter, avec des produits ultra frais fabriqués le jour même. Adresse : tous les 15m.), et le rayon nounours de chez Hamley’s, le plus grand magasin de jouets du monde (196 Regent’s st, W1), le plus bruyant aussi.)

pubox

(de gauche à droite : Oxford Street à la tombée du jour, c’est la rue commerçante la plus longue de Londres. Picadilly Circus, une des places les plus célèbres de la ville avec ses écrans publicitaires. China Town, le quartier chinois circonscrit à quelques rues à peine. Et enfin un pub à la déco traditionnelle (j’a-dore), comme on en trouve à chaque coin de rue, et où on a passé toutes nos soirées. Ambiance garantie !)

Le lendemain, à nouveau : on bouge !

abbaye

En haut à gauche, un pub encerclé par de grands immeubles. J’ai aimé ce contraste entre tradition et modernité, un concept récurrent à Londres. Comment expliquer, d’une façon générale, à quel point j’aime d’un amour absolu tout ce qui est typique et/ou traditionnel ?
En haut à droite, c’est Westminster Abbey (Parliament sq, SW1). Alors là, j’ai regretté de ne pas avoir pu prendre de photos à l’intérieur. C’est d’une magnificence indescriptible. C’est là que se marient et se font couronner les rois et les reines d’Angleterre depuis des siècles (ici aura donc lieu le mariage du prince William et de sa fiancée Kate, en avril prochain.) Plus surprenant, c’est également ici qu’ils s’y font enterrer ! On y « visite » donc les tombes de nombreux monarques, et de « célébrités » telles que Dickens, Rudyard Kipling, Shakespeare, Lewis Caroll, Newton et même l’acteur Laurence Olivier. Il a fallu chercher un peu, mais on a aussi trouvé celle de Darwin.
En bas à gauche, c’est le marché (ultra touristique) de Covent Garden. A droite, une vue de Trafalgar Square.

En avant toute, direction le British Museum (Great Russell St, WC1), alias le site touristique le plus visité de Grande-Bretagne car il couvre toute l’histoire de l’humanité. Rien que ça. Il est lui-même recouvert par un immense toit transparent qui en fait la plus grande place couverte d’Europe !

british

Quelques pièces qu’on peut y trouver :

britishmu

Les gens sont éblouis par la Pierre de Rosette (le caillou qui a permis le déchiffrage des hiéroglyphes), moi je suis restée ébahie devant le Moaï de l’Ile de Paques. J’avais toujours rêvé d’en voir un pour de vrai, c’est désormais chose faite.

last day

Le dernier jour, balade sur les bords de la Tamise. On passe devant le London Eye, on goûte le délicieux brouillard de Londres, on fait un saut à Sea Life, un grand aquarium qui réjouit les nioutes, et puis voila.
…Non, pas voila. NON PAS VOILA !
Marks, tu es là, tu es venu me chercher à la gare de St Pancras, oh mon amour ! Je cours vers toi pour me jeter dans tes rayons ! Tes sandwichs me tendent les bras ! Oui, oui ! Le egg and watercress ! Le cheese and onion ! Oui, je ne les ai pas oubliés, t’as gardé la même recette ! Purée, vivement ton retour à Paris dans quelques mois !

Vous avez des bons plans sur Londres ? Des endroits préférés ? A ne pas manquer ? Racontez-les dans les commentaires ! 🙂

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