avril 2nd, 2012

Telle la porcelaine, on s’est cassés à Limoges !

Posté le 02. Avr, 2012

Il est nul, ce titre, hein ?
Oui ben on est lundi matin, je dors encore en écrivant, alors ça ira pour cette fois.

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Limoges, c’est d’abord un train des auteurs.
Qui n’a de rapport avec l’Orient Express que d’être l’antagoniste du mot « express ».
Le Téoz de Limoges, c’est l’Orient Lent.
Mais bon, on va pas se plaindre. Après tout, c’est sympa de voyager avec des écrivains.
Même si la plupart sont arrivés la veille.
Bref !

Une fois là-bas, j’y retrouve ma copine Barbara Constantine.
A peine le temps de poser ma valise, siglée aux couleurs d’une entreprise américaine qui me sponsorise et fournit gracieusement le papier sur lequel j’écris mes romans…

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A peine le temps de lui faire visiter la luxueuse suite composée de trois pièces dans laquelle je suis descendue (une chambre + une salle de bain + des toilettes dans un placard = trois pièces, je confirme)…

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A peine le temps de donner un mini-récital au piano dans le hall de l’hôtel, pour mes fans, les pauvres, qui ont dormi devant l’établissement dans l’espoir de m’apercevoir (« Sonate en ut mineur pour poussins, oeufs de Pâques et petits champignons », une bricole que j’ai improvisée vite fait mais dont l’enregistrement pirate est déjà disque d’or en Russie)…

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…que nous voila, Barbara et moi, rendant fièrement visite à nos bébés pour les cajoler, les embrasser, et vérifier s’ils sont bien traités.
(D’ailleurs très chers tous, merci de si bien vous occuper du Théorème, toujours dans le top 10 des meilleures ventes pour la 10e semaine consécutive !)

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Regardez un peu ce que je vous montre !
Impressionnant, hein ?
(Ce que je vous montre avec mon doigt !)

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Barbara, emportée par son élan, ne voulait plus lâcher ses petits mauves.
Il a fallu lui rappeler que des montagnes d’entre eux l’attendaient sur son stand en piaillant « Maman, on est là nous aussi ! »
Pas facile, la vie d’artiste…

Barbara Constantine

Après, c’est la routine que vous connaissez bien, si vous lisez mes « reportages de salons ».
On signe, on signe, on parle, on parle, on rigole, on rigole, et parfois, on prend des photos avec Antonin Malroux.
Antonin est un auteur adorable, qui écrit des romans dits « régionaux », et qui (ça reste entre nous, hein), me rappelle par certains détails mes grands-parents. Et ça m’émeut.

Agnes Abecassis et  Antonin Malroux

Bon, là ça se voit pas trop, mais en fait, si, ça m’émeut.

Non mais je parle, je parle, et je ne vous ai même pas demandé si vous connaissiez Limoges…

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Non ? Alors dans ce cas, en voici un peu plus.

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(Le restaurant, c’est « Le Chalet » (5 rue des Filles Notre Dame). J’ai promis de leur faire de la pub tellement on a saoulé le patron a prendre du Coca light avec le menu gastronomique, ou a lui demander de servir super cuite sa fabuleuse viande limousine !)
(Ok, là c’était juste moi.)

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Le lendemain, je déjeune avec Lionel, qui bosse sur le salon.
Mais si, vous vous souvenez ? Lionel, c’est le type terrassé par un virus à qui j’ai sauvé la vie l’année dernière grâce à ma trousse à pharmacie spéciale grande timbrée.
Et vous savez ce que dit un chinois, quand il vous sauve la vie ? Que désormais, votre vie lui appartient.
AhahaAHAHAHAAAAH ! (rire de grande timbrée, donc.)
Ok, il l’a échappé belle, je ne suis pas chinoise. Mais j’ai la même couleur de cheveux.
(Tremble, Lionel D., treeemble !)

C’est pas tout, ça, mais Aurélien Molas est dans la place, et comme je l’ai dit dans l’interview de l’article précédent, il est mille fois mieux sans sa casquette.
La preuve, en image.

Agnes Abecassis et Aurelien Molas

Alors, le verdict ? Beau-gosse, ou Gosse-beau ?

Je vous parlais de Limoges, cette ville aux paysages irréels et fantastiques, cerclée de montagnes à perte de vue et bordée de plages au sable blanc immaculé.
Mais vous ai-je parlé du look des limougeauds, ces prescripteurs de tendance qui attirent les stylistes du monde entier, venus chercher l’inspiration et le déclic nécessaire pour faire de leurs prochaines collections des succès planétaires ?
Non ?
Alors la preuve en images.
(J’aime bien prouver en image, moi.)

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– Manucure « Wolverine », collection « Je n’enfilerai plus jamais un collant de ma vie », hiver 2011, portée par une de mes lectrices.
– Chemisier « Oh my God ! », collection « Je ne savais pas quoi mettre, alors j’ai tout mis en même temps » été 2019. Ce prototype avant-gardiste et hors de prix est porté par une people (de mes amies).
– Queue de cheval barbée, collection « Comment vous dire ? », printemps 1908.
– LA grande tendance de l’été 2012 : « les pieds seront nus dans les trains, ou ne seront pas. » Le mannequin pour pieds sur ce cliché est une présentatrice du journal télé sur France 2 et membre du CSA.
(Vous avez le droit de tenter de deviner dans les com qui sont les deux vedettes qui ont participé à ce défilé, évidemment.)

Sur le chemin du retour, je suis brièvement restée coincée dans un ascenseur avec François de Closets, et, en ligne avec son attachée de presse (une copine à moi) j’ai simulé notre enlèvement par la voiture qui nous menait à la gare. Ce qui a beaucoup fait rire le chauffeur, mais pas du tout l’attachée de presse, qui de toutes façons n’a rien entendu vu que ça captait mal.
Purée de poisson d’avril qui tombe à l’eau.

Dans le train, un coup de foudre.
Evident. Instantané.
Avec Françoise Laborde. Intelligente, sensible, terriblement humaine, et drôle, drôle, drôle.
Une très belle rencontre.

Quant à François de Closets, il a profité que nous soyons dans le même wagon pour me demander timidement si je voulais bien l’aider à corriger les épreuves de son prochain ouvrage.
Vous ne me croyez pas ?
La preuve en… oui, bon, vous connaissez la suite.

Agnes Abecassis et François de Closets

Poisson d’avril ou pas ? En tous cas, une chose est sûre : ça va être un carton !

……et, tiens, pour bien commencer le mois, un article dans Cosmopolitan, sur Le Théorème de Cupidon !

Cosmo2012

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